dimanche 26 août 2012

Tant qu'à y être


Lorsque je me suis lancée dans l'aventure «courte-pointe», je me suis dis que je commencerais modestement. Mes envies de grandeurs n'ont pu être arrêtées bien longtemps. Ce qui devait être 1 projet en devint 2. Cela s'annonçait initialement comme une leçon d'assemblage et de matelassage uniquement. En cours de route, je me suis dit que ce ne serait rien d'apprendre à installer et à faire mon propre biais, à me familiariser avec deux nouveaux pieds de machine à coudre et, pourquoi pas, à m'essayer à faire du mouvement libre à la machine...

Ce n'était que des formalités dans ma tête. Je me suis vite rendue compte que je venais de rentrer dans le hard core de la couture. En termes simples, le mouvement libre c'est utiliser sa machine à coudre pour «dessiner» à l'aide du fil sur le tissu. Sauf qu'au lieu de bouger le crayon sur le papier, comme en dessin, on bouge le tissu et l'aiguille reste fixe. Ce n'est pas facile.

Je suis rapidement devenue addict de la technique qui combine tout ce que j'aime de l'art, la liberté, la spontanéité, avec la technique de la couture. Intéressant. Ce qui est génial c'est qu'en freestyle, c'est-à-dire lorsqu'on choisit d'improviser plutôt que de suivre un dessin tracé sur le tissu, il y a une sorte de fébrilité dans l'air qui est difficile à décrire. J'ai vécu un high de couture. Ça se peut???

En tout cas, ce n'est pas la fin mon histoire avec cette technique...

Voici la courte-pointe - le piqué plutôt - que j'ai créé pour Pénélope. Les photos rendent difficilement tous les détails du matelassé, mais je vous laisse imaginer le résultat.

Bon, bon, bon, quel sera ma prochaine aventure de couture? Je ne sais même pas si le temps me permettra de toucher à ma machine avant l'arrivée de notre cocotte...



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