vendredi 27 janvier 2012

La vie sans TV

Il y a deux semaine, nous avons enfin fait l'inimaginable chez nous: nous avons débranché le câble de la télévision. Pas juste Illico, mais tout. Nous ne recevons plus le service.

Nous n’avons plus aucune chaîne télévisée.

Est-ce que j'ai fait une grosse gaffe?

Mon chum est très à l'aise et extrêmement confiant de notre décision et il ne regrette rien.

Mais moi? C'est une autre histoire. Je suis en phase de retrait et je ressens encore un manque à quelques moments très stratégiques dans la journée... Et pourtant c'est MON idée! Quelle championne je fais!

Nous avons choisi de débrancher la télévision parce que, franchement, on la regardait très peu et que c'est ridiculement dispendieux pour un service pas toujours super. Les rares fois où la télévision était allumée, c'était pour Food Network ou un autre service super spécialisé comme Home and Garden TV. Ces chaînes, qui avaient beaucoup de contenu de qualité dans leurs débuts, sont maintenant des ramassis d'émissions sans intérêt. Food Network présente maintenant des émissions d'inspection des cuisines qui lèvent le coeur et HGTV se spécialise à suivre la vie d'agents immobiliers. Qui veut visiter des cuisines douteuses ou passer de bungalow à bungalow pendant une heure de temps? Pas moi.

Aux grands maux les grands moyens. La télé c'est F-I-I, N-I-I...FINI!

Alors, comment se fait-il que j'ai encore cette envie de syntoniser un poste à la con pour regarder une émission trash où l'on suit des femmes trop riches dépenser de l'argent et chialer que leur Botox ne dure pas assez longtemps? Ou encore que j'ai parfois envie de savoir quel has-been a perdu le plus de poids en se réinventant une carrière de 6 semaines dans le milieu de la danse sociale? Ou bien qu'il m'est indispensable de savoir ce qu'a dit le dernier invité à l'émission de Ellen DeGeneres (qui soit dit en passant est certainement une Housewife of New Jersey, un chanteur éliminé de American Idol ou la dernière femme blessée de ne pas avoir trouvé son mari à the Bachelor...). Ou bien que je trouve donc ça instructif de savoir ce qui se passe quand quatre étrangers s'invitent à souper pour s'impressionner les uns les autres et pour s'engager dans une conversation de surface?

Ce n'est pas tant la télévision que je juge, que ma dépendance à ce médium qui me prend tant de mon temps. Parce que, si je la regardais peu souvent, lorsque je le faisais, je devenais comme scotchée à mon siège et je pouvais facilement y passer la soirée à ne regarder que des trucs que je trouvais inutiles. Si je me sentais ainsi, comment allait se sentir ma fille lorsqu'elle serait en âge de regarder la télévision elle aussi?

C'est donc un sacrifice que je fais, mais je pense qu'il paye déjà beaucoup. J'ai beaucoup plus de temps pour ma famille et moi et je sens maintenant que je vis les valeurs que je veux véhiculer. Lorsque que l'on décide de s'asseoir devant la télévision pour regarder une émission ou un film, c'est souvent une sélection que nous avons faite à la bibliothèque ou sur le web. C'est un choix mûri et quelque chose que nous avons réellement envie de regarder. De plus, après avoir regardé un film bien choisi, un documentaire intéressant ou un épisode d'une série télévisée sans annonce publicitaire, on a presqu'un sentiment de satisfaction. C'est rafraîchissant!

Est-ce que ça va durer? Je l'espère. Même si je vis encore quelques regrets passagers, la télévision ne fait plus partie de nos vies… pour l'instant!

Et vous, comment la télévision, s'inscrit-elle dans vos vies? Avez-vous apporté des changements à vos habitudes télévisuelles? J'aimerais bien savoir ce que vous pensez de tout cela.

lundi 16 janvier 2012

Je ne vous ai pas oublié...

Il semble que cette année ait démarré sur une bonne note et je n'ai pas arrêté d'accomplir de petits projets et d'en amorcer de grands (certains sont des surprises que je vous réserve!).

Avec tout cela, je n'ai pas pris le temps de vous écrire... mais qu'à cela ne tienne, je suis de retour au clavier avec plus d'énergie et d'idées que jamais.

Parmi les petits trucs que j'ai réalisé dernièrement: des pantoufles pour ma cocotte que j'avais de la difficulté à chausser adéquatement pour l'intérieur et à petit prix. Je suis assez fière du résultat. Au point où je compte lui fabriquer toutes ses pantoufles à l'avenir.

Pour réaliser les pantoufles, il faut deux grands morceaux de forme ovale (20 x 30 cm) et deux rectangles d'environ 15 x 25 cm) taillés dans un tissu solide (jean, toiles, corduroy, cuir, suède...), ainsi que deux morceaux de cuir ou de suède pour la semelle (pour ne pas déraper!). Comme j'avais du cuir un peu mince (vieille paire de pantalons), j'ai mis deux épaisseurs de tissu par semelle que j'ai matelassées à la machine à coudre. Il vous faut aussi de l'élastique.
Installez l'élastique au centre du tissu rectangulaire et pliez-le en deux (dans le sens de la longueur).
Faites une couture à 1 cm du pli pour maintenir le tout en place.
Répétez pour l'autre morceau rectangulaire
Marquez la ligne de centre du morceau de tissu oval. D'un côté de la ligne, ajoutez un renfort de cuir (ou autre tissu) et coupez deux fentes de 1 cm à travers les deux épaisseurs de tissu. Pliez ensuite le morceau en deux avec le renfort à l'extérieur et faites une couture à 0,5 cm du pli du centre. Répétez pour le deuxième oval.
Commencez par coudre le dessus de la pantoufle (à l'envers) sur la semelle (elle aussi à l'envers), puis cousez le talon par dessus le tout. Faites l'autre pied.
Faites passer l'élastique dans la fente du renfort, resserrez l'élastique et faites un nœud carré solide.
Coupez l'excédent d'élastique. Faites l'autre pied.
Retournez les pantoufles et voilà! En à peu près 45 minutes, une jolie paire de pantoufles!
(Et je suis certaine que la deuxième paire sera plus rapide à réaliser!)
Les nouvelles pantoufles ont été utilisées dans la minute qui suivait.
Ça c'est du beau travail!
Ma fille porte fièrement ses nouvelles pantoufles.
Elle semble bien heureuse de son cadeau!
Quelle fierté de fabriquer quelque chose soi-même. J'aimerais bien que vous partagiez avec moi vos créations. Quelle est votre spécialité? Tricot, couture, dessin, design, cuisine... Faites-moi en part en laissant ici un commentaire ou par courriel à mademoiselleeparpillee@gmail.com.

Et que la créativité soit avec vous cette semaine!

mercredi 4 janvier 2012

Bonne année, tout simplement.

Chaque année, lorsque le nouvel an sonne, je suis la première à défaire mon sapin de Noël et toutes mes décorations et j’entame un grand ménage libérateur. Ahhh! Quel bien être de voir son environnement soudainement reprendre forme et s'épurer, afin de commencer l'année à neuf!

Chaque année aussi, à ce moment-ci je lis L'art de la simplicité et L'art de l'essentiel de Dominique Loreau, deux ouvrages qui visent à faire le point sur nos possessions matérielles et à simplifier notre vie. Ce sont de vrais bijoux, je vous les recommande fortement.

Cette année, j'ai été inspirée à lire un nouvel ouvrage, mais qui traite lui aussi de la simplicité: Living Simply with Children de Marie Sherlock. Cette auteure a interrogé plusieurs familles qui ont choisi de "downsizer" leur vie pour posséder moins, mais avoir davantage de temps. Elle nous explique comment faire pour aller à contre-courant de la société de consommation et élever des enfants de façon authentique et respecter nos valeurs familiales. C'est un véritable vent d'air frais qui me donne de quoi réfléchir et quelques missions pour notre famille cette année.

Cela m'inspire à partager un texte du Dalaï Lama avec vous. À sa première lecture, il m'a grandement inspiré et profondément touché. Je le relis régulièrement, afin de me rappeler pourquoi je souhaite simplifier ma vie. 


Le paradoxe de notre époque

Nous avons des maisons plus grandes, mais des familles plus petites ;
Plus de commodités, mais moins de temps.
Nous avons plus de diplômes, mais moins de bon sens ;
Plus de connaissances, mais moins de jugement ;
Plus d’experts, mais plus de problèmes ;
Plus de médecine, mais moins de santé.
Nous sommes allés sur la lune et nous en sommes revenus,
Mais nous avons du mal à traverser la rue pour aller voir notre nouveau voisin.
Nous fabriquons plus d’ordinateurs pour transmettre plus d’informations et nous produisons plus de journaux, mais nous avons moins de communication.
Nous augmentons la quantité, mais réduisons la qualité.
Nous sommes au temps du « fast food » et de la digestion lente ;
Des hommes plus grands, mais au caractère plus étroit ;
Des profits abyssaux et des relations superficielles.
C’est le temps où il y a beaucoup en vitrine, mais rien dans la pièce.

Sa Sainteté le XIVe Dalaï-Lama


Sur ces mots de sagesse, je vous souhaite une bonne année 2012, remplie d'amour, de bonheur, de santé et de paix.
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