lundi 29 août 2011

Tout pour une rentrée réussie


La rentrée est arrivée! Certains seront tristes que les vacances terminent. Je dois toutefois avouer que la fin août et le début septembre sont parmi mes moments favoris de l'année. Ce n'est quand même pas pour rien que j'ai été enseignante pendant quelques temps! Pour moi, l'année commence davantage à la rentrée qu'en janvier.

Jeune, j'étais une des ces rares enfants qui attendaient impatiemment le retour en classe. J'aimais l'école, et avec raison, puisque j'étais une vraie bollée, une geek sous toutes les coutures. Pour moi, l'éducation physique était une punition et la dictée du vendredi était une occasion de me surpasser. Vous voyez le genre??? Inutile de vous dire que je n'étais pas la plus populaire de la classe!

Je suis maintenant un peu plus normale et, même si j'espère que ma fille aimera l'école, je me fais un devoir de m'assurer qu'elle ne sera pas aussi maniaque que moi. Plus équilibrée je l'espère. Qu'elle soit heureuse de recevoir un collant ou une étampe marquant un devoir ou un travail réussi... mais qu'elle aie également envie d'aller lancer le ballon de basket avec ses amis au gym!

... mais cela est encore loin! Ma fille n'est pas encore d'âge scolaire et il me reste quelques années avant sa première rentrée. En attendant, j'ai du mal à ne pas souligner, voire célébrer la rentrée. 

Chaque année, alors que l'automne frappe à notre porte, je regarde le film You've Got MailLe film est un hommage à la ville de New York à travers les saisons et qui débute à l'automne. Chaque fois, je succombe au charme de Tom Hanks, je ris à la répartie de Meg Ryan et j'applaudis la réalisation de Nora Ephron. Les images du films sont mémorables, la musique sublime et les images magnifiques. Et que dire des dialogues (de Nora Ephron aussi)? Un savant mélange d'émotions, de culture et de légèreté. Et dès les premières minutes du film, on entend Joe Fox, le personnage de Tom Hanks, entonner un de mes passages préférés:

Don't you love New York in the fall? It makes me wanna buy school supplies. I would send you a bouquet of newly sharpened pencils if I knew your name and address.
 
N'aimez-vous pas New York à l'automne? Cela me donne envie d'acheter des fournitures scolaires. Je vous enverrais un bouquet de crayons à mine fraîchement taillés si je connaissais votre nom et adresse.
 
Et donc, tout comme Joe Fox, l'automne me donne envie de redevenir jeune fille et de parcourir une papeterie, afin de précieusement sélectionner mes outils pour l'année. J'ai longtemps aimé magasiner mes fournitures scolaires. Je suis vite devenue une cognoscente et j'ai très hâte de reproduire ce rituel avec ma fille. Pour l'instant, je me contente de vous confier mes indispensables pour une rentrée (et une année) réussie! 

Crayons de bois de couleurs Prismacolor
Une grosse boîte (minimum 60), sinon votre enfant devra continuellement emprunter la bonne couleur à quelqu'un d'autre, ce qui enlève tout le plaisir de la chose. Aucune autre marque que Prismacolor n'est acceptable... à moins que vous ne soyez prêts à investir le prix d'une hypothèque sur des Faber Castell ou autre marque de beaux-arts. Pour le prix des Prismacolor au moment de la rentrée, vous ne pourrez obtenir de meilleure qualité (crayons à mine grasse et souple et qui sont assez confortables pour colorier foncé tout un vendredi après-midi, par exemple).


Un ou deux crayons de bois de couleur Prismacolor rouge 
Avec la grosse boîte de crayons... pourquoi d'autres crayons de bois? Eh bien, parce qu'une fois Noël passé, votre enfant aura tellement usé son crayon rouge à dessiner et colorier des pommes pour la rentrée, des vampires sanglants à l'Halloween et des Père Noël avant les Fêtes que le seul crayon rouge de la boîte aura disparu. Vous voulez recevoir un Valentin en février et encore permettre à votre enfant de se servir de sa couleur préférée en juin? Croyez-moi, vous aurez besoin d'un ou deux autres crayons rouges en réserve!


Du papier construction en feuilles libres
C'est-à-dire avec la feuille blanche précieusement enroulée et scotch-tapée autour du paquet et non pas le paquet disponible en cahier avec la reliure en caoutchouc cheap qui ne fait que déchirer les feuilles chaque fois qu'on en veut une. Encore un fois ici, le rouge est roi. Un petit paquet de feuilles écarlates est un ajout précieux qui sera certainement apprécié.


Une efface blanche Staedtler 
Ou une gomme à effacer à dessin. Pas de gomme rose, à forme spéciale, colorée ou à parfum. Et il n'y a rien de pire qu'une efface de bout de crayon mine. Celles-ci ne suppriment l'erreur que si l'on frotte suffisamment jusqu'à y laisser un trou dans la page! Pas fabuleux pour les examens du ministère...


Des mines, des mines et encore des mines
Suis-je la seule qui empruntait constamment des mines à pousse-mine à l'école? Je me demande encore pourquoi. La seule question qui reste: êtes-vous un 0.5 ou 0.7?

BIC mines pour porte-mines Critérium, degré de dureté: HB diamètre de mines: 0,5 mm contenu: 12 mines dans un étui (8270...

Voici donc tous mes trucs de bollée pour que vos enfants traversent l'adversité cette année. Armés de leurs meilleures fournitures, comment pourraient-ils ne pas aimer l'école?

Bonne rentrée à tous les élèves, étudiants, enseignants et professeurs! Gang de chanceux!

dimanche 14 août 2011

Pour terminer l'été en beauté...


Alors que les vacances tirent à leur fin et que la rentrée approche à grands pas, tous les moyens sont bons pour ajouter un peu de couleur en soi et autour de nous. Voici des idées, objets, activités qui stimulent ma créativité et qui m’inspirent à profiter de l'été jusqu'à la dernière minute. Laissez-vous inspirer...

lundi 8 août 2011

La curiosité est dans l'assiette

Selon moi, l'attrait de voyager et de découvrir un nouveau coin du monde se résume à l'architecture, les gens, l'histoire, les attraits culturels et la cuisine... surtout la cuisine! J'aime beaucoup cuisiner (et manger bien sûr) et si l'attention portée aux détails dans mon assiette est importante à la maison, ma curiosité face à la cuisine et ses secrets n'est que plus grande lorsque je quitte la maison.

J'adore découvrir de nouveaux ingrédients, de nouvelles approches culinaires, des techniques méconnues, des accords surprenants. Et lorsque je voyage, je suis toujours à la recherche du petit bijou de restaurant/épicerie/stand-de-coin-de-rue qui sert de la nourriture typique de l'endroit.

J'étais donc extrêmement heureuse de me rendre en Gaspésie pour déguster les trésors de la mer apprêtés avec amour et savoir-faire.

Quelle fut ma surprise de découvrir, qu'outre l'occasionnelle crevette, les Gaspésiens ne se délectent pas de leurs spécialités locales. Le poisson et les fruits de mer semblent plutôt réservés à la gent touristique qui peut les déguster plus souvent frits ou baignant dans la béchamel ou la mayonnaise (Hellmann's, quoi d'autre!) qu'autrement.

Et pourtant, les crevettes, le crabe, le homard, la morue, le saumon, les pétoncles semblent partout en images, sur les affiches annonçant le nom des villes et les mille et un t-shirts disponibles dans les boutiques souvenir...

Je généralise, me direz-vous. Certainement. Pourtant, je me questionne à savoir pourquoi les gens du coins ne profitent pas plus de ces merveilles qui sont à leur portée (et que ma fille et moi avons mangé en quantité non raisonnable, croyez-moi).




Je me rends compte, surtout depuis que ma petite fille a quitté les purées et qu'elle mange des aliments courants avec nous à table, que les habitudes alimentaires, les goûts et les dégoûts commencent dans la tête. Et que les idées et préconceptions que les gens se font de la nourriture forgent la grande majorité de leurs préférences. D'ailleurs, mon chum me parlait l'autre jour de Heston Blumenthal, le célèbre chef et auteur britannique. Dans son livre, The Fat Duck, il parle d''une étude qui a été faite auprès de personnes souffrant d'Alzheimer. On présentait à ces gens des mets qu'ils disaient détester avant d'être malade et, à la surprise générale, le dégoût face aux aliments disparaissait. Il semble donc que les goûts sont davantage forgés dans la mémoire et les expériences que dans les papilles gustatives.




D'où l'importance de créer des mémoires positives face à la nourriture. Qui se souvient s'être fait gâter avec une crème glacée, une barbe-à-papa ou un chocolat chaud? Pourquoi ne pas tenter de rendre plus agréable l'expérience face aux carottes, à la bette-à-carde et aux pois chiches?




J'admire les Italiens, les Indiens, les Chinois, les Japonais, les Mexicains (et j'en passe) pour leur réussite à cet égard. Pour chacun des ces peuples, il existe un rituel face à la préparation, la consommation et le partage de la nourriture qui transforme chaque simple repas en une fête. La nourriture n'a pas besoin d'être compliquée, mais on met toujours des aliments de qualité de l'avant: une tomate fraîchement cueillie, des oeufs frais, une aubergine qu'on a pris le temps de dégorger avec un bon sel de mer, un morceau de pain chaud nappé d'une huile d'olive de qualité, un fromage fin, une sauce longuement mijotée avec amour. Sans oublier les nombreuses herbes fraîches et épices qui peuvent relever le plus humble des plats de haricots, de riz ou de lentilles.


Lors de notre voyage de noces en Italie, mon mari et moi avons été frappés par la simplicité des mets qui nous étaient présentés: nous avons pourtant mangé certains des meilleurs repas dont je peux me souvenir. J'essaie donc de me remémorer mes expériences culinaires pour m'inspirer au quotidien dans la cuisine. Curieusement, j'essaie de simplifier mon approche et mes plats et je suis impressionnée du résultat.

Je vous mets donc au défi de manger simplement, mais de prendre le temps d'apprécier ce que vous mangez. Sous le soleil d'été, c'est certainement la meilleure chose à faire. Deux ou trois ingrédients mis à l'honneur et vraiment dégustés. Mmmm. Qui veut des crevettes de Matane?
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