lundi 16 juin 2014

Les pour et les contre de la déco selon Mlle Éparpillée

patio dining
Source: local milk x ruthie lindsey
Quand la fin des classes arrive, même si je n'enseigne plus et que mes enfants sont encore trop jeunes pour fréquenter l'école, je ressens quand même une frénésie et il me prend soudainement l'envie de faire du ménage. Pas du petit ménage. Du gros ménage où on change des meubles de place et où enlève les 3 pouces de poussière derrière le poêle ou la laveuse! Et puis je profite toujours de l'occasion pour ajouter quelques nouvelles touches déco à notre chez nous! Je partage avec vous mes pour et mes contre qui me motiveront à traverser l'appart' en tempête.

Pour: les lumières de Noël revisitées en lumières de bistro parisien. On fait une pierre deux coups, puisqu'on n'a plus à les installer et les remiser à chaque année. C'est l'excuse parfaite des paresseux (alias moi!)! Et puis des petites étoiles artificielles dans le ciel urbain (ou dans son salon), c'est cute et ça donne un air de fête au plus petit des bbq!




Pour: les bibelots! Ben oui, moi qui ai toujours dis que je trouvais ça laid pour mourir, suis en train de céder à l'attrait des bibelots. C'est peut-être l'âge. C'est peut-être la banlieue qui déteint sur moi. Ou peut-être que j'ai fait trop de marchés aux puces et de ventes de garages que, peu à peu, les petites figurines se sont mises à hanter mon subconscient. Qui sait? Ça a commencé avec un hibou (maintenant légendaire) qui était destiné à un échange de cadeau quétaine pour le party de «bureau» de mon chum à l'Hôtel 54. Je n'ai jamais pu m'en départir. Mon chum est parti ce soir là avec la main sur le front marquant son dépassement et une bouteille de rhum dans l'autre main au lieu d'un cadeau quétaine (ça me fait plaisir!). Ça semblait inoffensif au début. Puis, j'ai su céder aux charmes d'un nain de jardin, d'une jarre à biscuits en renard et d'un cheval en bois scandinave (que ma fille a repeint de son rose préféré!). J'essaie d'arrêter, mais je n'ai pas trouvé comment. Ça existe des patchs pour se débarrasser d'une dépendance aux bibelots?

Contre: les étiquettes qui ne s'enlèvent pas (sur les bibelots entre autres). Peu importe le truc pour les enlever (séchoir, eau, essence à briquet, gomme à effacer) ça ne marche jamais. Et puis, plus souvent qu'autrement, je suis toujours trop paresseuse pour aller l'autre truc qui fonctionnerait vraiment. Je finis toujours par m'essayer à l'enlever d'un coup. C'est comme un petit défi que je me lance (enwèye Sophie-Anne, t'es même pas game!!!)... sauf qu'à chaque fois, je me ramasse avec un ti bout d'étiquette dans les mains et un gros dégât de colle et de restant de papier sur l'objet en question. Dans les pires des cas, j'ai aussi de la gomme sur les mains. (Et chéri d'amour, ne souris pas trop ici, parce que tu es coupable du même crime que moi!)

Contre: les faux espaces minimalistes. Les designers nous ont mis dans la tête ces dernières années que le minimalisme c'est mieux. Que c'est l'apogée du design. Si une partie de moi est d'accord avec l'idée du minimalisme, je connais, en réalité, très peu de gens qui peuvent vivre ainsi. Laissez-moi m'expliquer. À l'image des intérieurs japonais, un vrai espace minimaliste cache des espaces de rangement derrière ses murs, sous les surfaces (tables, comptoirs et autres) ou sous les escaliers. Montrez-moi un espace minimaliste bien conçu et je saurai vous montrer de multiples cachettes pour aménager les objets nécessaires au quotidien. C'est très ingénieux. Toutefois... et c'est là que se cache la faille du système, cela signifie que tous les objets nécessaires à votre vie puissent s'y ranger. Dans ce système, chaque objet a sa place (même l'essence à briquet et la gomme à effacer). Et si vous n'y aviez pas pensé, cela signifie aussi que vous devez ranger chaque objet à sa place dès que vous avez terminé de l'utiliser. Parce que personne ne veut d'un espace minimaliste avec des trucs sur toutes les surfaces. Vous vous sentez à la hauteur d'un tel mode de vie? Je vous lève mon chapeau. Moi? Je retourne à mes bibelots!

Bon ménage de printemps... il ne reste que quelques jours avant l'été et les vacances!!!

dimanche 8 juin 2014

Propre propre propre

Je me dis constamment que je dois écrire plus souvent sur le blogue. Pourtant, dès qu'un article est écrit, j'ai l'impression de cligner des yeux et... pouf! 3 semaines sont passées.

Ces 3 dernières semaines ont été empreinte d'un esprit et d'une atmosphère d'été. Je me demande si c'est parce que je suis occupée, ou vieille, ou parce que je vois le monde à travers les yeux de mes enfants maintenant, mais est-ce ce que c'est juste moi ou le printemps n'a jamais eu lieu cette année? J'ai l'étrange impression que, de l'hiver, nous nous sommes directement projetés dans l'été.

Dès que nous ne travaillons pas, nos dernières journées ont été passées au parc, au potager, en balade à pied ou à vélo ou en excursion un peu plus loin (comme à Burlington ou dans le Mile End).

Et de retour au bercail, on expérimente avec des projets de bricolage, de couture et... de la fabrication de savon!

C'est le nouveau dada de mon chum et moi. Quand les enfants sont couchés, on fabrique notre savon. Par cela, je n'entends pas que nous achetons des pains de savons chez Omer DeSerres que l'on fait fondre pour les remouler... non, non, non!!! Je parle ici de chimie authentique. On mélange nos huiles et émollients naturels avec une solution d'hydroxyde de sodium. Toute cela est fait avec minutie et précaution (parce que l'hydroxyde de sodium - ou soude caustique - est hautement alcaline et génère des vapeurs nocives lorsque dissoute dans de l'eau!... mais on fait attention!!!), puis on ajoute notre touche avec des huiles essentielles, des épices et autres pigments et parfums naturels. J'éprouve un immense plaisir à passer du temps avec mon chum à créer quelque chose de fonctionnel et avec un respect des ingrédients et du procédé. 

On a fait trois «batches» de savon jusqu'à maintenant et je peux vous dire que ce n'est qu'un début! La première fois, tout semble si compliqué mais, à la troisième fois, tout était déjà une partie de plaisir et paraissait simple (d'ailleurs Lili-Rose m'a même aidé à peser les ingrédients sécuritaires avant d'aller se coucher!). Alors que Marc se spécialise dans la partie «scientifique fou» de l'affaire, je m'occupe davantage du côté recette, d'équilibrer le mélange des différentes huiles que nous utilisons et de l'accord des parfums. Chacun se sent à sa place et chacun contribue au procédé.

Nous voici à l'oeuvre dans la création et à couper nos savons (après 3 jours de repos). Une fois tout cela fait, nous faisons sécher nos savons 3 semaines de plus pour permettre à la réaction chimique de se compléter et au savon de devenir propre à l'utilisation.

  







Jusqu'à maintenant, nous avons créé des recettes parfumées ainsi:

- à la lavande et à l'avoine
- au romarin, à l'avoine et au miel
- au gingembre et à la citronnelle 

Si vous voulez vous lancer vous aussi dans la fabrication de savon, je vous suggère quelques références. Elles sont en anglais mais, pardonnez-moi, puisque les références se font rares en français.

- Natural Soapmaking par Elizabeth Letcavage
- Youtube, curieusement pour regarder de nombreuses vidéos sur le procédé avant de vous lancer dans les produits chimiques!!!
- Brambleberry.com (pour de l'équipement, des démos et un calculateur pour créer vos recettes)
- La boutique Chamane à Longueuil pour vous procurer de l’hydroxyde de sodium

Dans les cartes pour nous, il y a un savon à l'argile, et une recette avec de la sauge et d'autres ingrédients de notre potager, certainement. Si vous vous lancer dans l'affaire ou que vous êtes déjà un artisan du savon, n'hésitez pas à me partager vos recettes!!! Chez nous, on sait déjà qu'acheter du savon est une chose du passé!
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