mercredi 22 janvier 2014

Refaire surface

Il y a trois mois que je n'allaite plus ma plus jeune et je commence, euhh enfin, j'ai l'impression de commencer à voir la lumière.

Pendant les presque quatre années qui se sont écoulées depuis l'arrivée de notre premier enfant, je n'ai pas chômé, au contraire. Mon aînée n'avait que 16 mois quand je suis retombée enceinte. Je venais à peine de finir d'allaiter ce bébé-là quand mon corps a été repris en otage par un autre humain pour autre 2 ans (mon calcul de grossesse+allaitement). Pendant ce temps, j'ai pondu presque deux livres avec mon mari, remonté sur scène entre les grossesses et après la dernière (donc remis mon corps plus ou moins en forme), monté une exposition solo de mes œuvres, élevé mes filles, tenu un jardin et fait une quantité non raisonnables de projets de cuisine et de DIY (do-it-yourself... désolée, mais il n'y a vraiment aucun équivalent français!) .

Certains se diront peut-être que je n'y vais pas de main morte dans mon choix de mots et que je suis dure avec mes enfants. Je ne crois pas. Je les aime. Je suis folle de mes deux filles. Mais la réalité de porter, de mettre au monde et de nourrir deux enfants avec mon corps a été plus difficile que je ne l'avais envisagé. J'avais pourtant un regard lucide face à la maternité, je crois. Je m'attendais à une route avec des embûches, son lot de difficultés et des nuits de sommeil écourtées, voire annulées. La vraie réalité a été encore plus difficile. J'entends ici tous ceux qui me disent: «Oui mais ton expérience est aussi plus valorisante et merveilleuse que tu ne t'y en attendais, non?». Je peux seulement dire que ceux qui se permettent ces commentaires appartiennent habituellement à une de deux catégories de gens: ceux qui n'ont pas d'enfant et ceux qui en ont, mais qui sont grands depuis longtemps et qui semblent, par une intervention divine, avoir oublié à quel point c'est dur d'être maman ou papa (avec chance, j'appartiendrai un jour à cette catégorie!).

J'ai aussi entendu beaucoup de commentaires à propos de mes exigences envers moi-même. Oui. Je suis exigeante. La réalité est que j'aime l'être. Pas d'un point de vue de fanatique, mais du point de vue d'une femme qui s'intéresse à plein de choses et qui considère une journée sans créativité incomplète. Je veux faire des choses de mes journées et, bien que je reste à la maison avec mes filles (de moins en moins, mais encore plusieurs jours/semaine), je ne peux me résigner à changer des couches et jouer aux blocs toute la journée. J'ai aussi besoin de vivre dans mon corps en faisant un peu d'exercice, de faire une bonne bouffe, de m'habiller avec intention, de travailler à une oeuvre d'art, de faire fonctionner mon ciboulot, de vivre dans un environnement en ordre, de passer du temps en amoureux avec mon chum et d'avoir 8 heures de sommeil (o.k., je mens ici, ce que je veux réellement, c'est 9,5 heures de sommeil... a girl can dream!).

Mais bon, la lumière a commencé à apparaître pour moi quelques semaines après la fin de l'allaitement de Pénélope. Coïncidence? Je ne sais pas.

D'abord, je dois avouer que je souhaitais l'allaiter longtemps, plus longtemps encore que je ne l'ai fait. J'ai allaité ma première fille 1 an et je m'étais donné 2 ans comme idée cette fois-ci. Pour plusieurs raisons, j'ai arrêté à 14 mois cette fois-ci. C'est à la fois une réussite et une défaite pour moi. Je suis heureuse d'avoir offert ce cadeau à ma fille. Je suis aussi déçue de n'avoir pas su continuer plus longtemps. J'admire les femmes qui le font, mais je ne juge pas celle qui ne le font pas. La réaction que je vis est face à ma réalité avec mon enfant.

Il n'y a pas de leçon, pas de morale à tout ce que j'écris ici. Il y a des faits, c'est tout. Nous avons décidé d'avoir deux enfants, mon mari et moi. Je les ai porté, mis au monde et allaité. Je suis si fière de moi. Je suis aussi soulagée. Enfin, je suis triste, puisque cette étape de ma vie est finie. La lumière que j'aperçois et qui me montre que les difficultés du début sont derrière moi, c'est aussi le signe que l'étape des bébés est derrière moi... dure réalisation.

Il n'y a pas de leçon, pas de morale à tout cela...? pas tout à fait. J'ai appris une chose: je dois apprendre à être flexible et à redéfinir mes attentes, continuellement... et ça, c'est loin d'être fini!

À la fin des contes de fées, il est toujours écrit, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, comme si c'était une finalité... personne ne parle jamais d'après. Il se passe quoi après? Je dois trouver ma propre réponse semble-t-il.

lundi 6 janvier 2014

Du nouveau pour la nouvelle année

J'adore les résolutions, ce n'est pas un secret. Mais plutôt que de vous parler de mes résolutions en long et en large, j'ai décidé d'agir cette année.

Je cours installer mon exposition à l'Institut de Santé Publique dès demain. Vous ne travaillez pas là? Pas de problème, puisque vous pouvez visiter mon exposition virtuelle sur ma page Etsy.

Vous y trouverez plusieurs œuvres, dont les deux plus récentes. Une plus romantique (idéale si vous voulez vous prendre à l'avance pour la Saint-Valentin) et une autre pour botter les fesses de la nouvelle année.

Bon 14!



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