mercredi 29 août 2012

Le jardinage must go on...


Si je m'apprête à exploser d'une journée à l'autre et que la grossesse en est à ses derniers milles, cela m'empêche pas notre jardin potager de continuer sa progression.


La fin août et le mois de septembre sont les plus fructueux et ce n'est pas ma bédaine qui m'empêchera de bêcher, désherber et récolter nos petites merveilles. Le plus agréable est maintenant!!! Chaque visite au potager nous réserve des surprises. Un jour, ce sont les tournesols qui se mettent à foisonner; le lendemain, nous découvrons que nos cantaloups ont doublé de taille. Les tomates, le basilic et le kale sont à leur apogée et les carottes et pommes de terre ont atteint la taille parfaite. Quel bonheur!



Bien sûr, le bonheur ne s'arrête pas au potager puisque, dès que nous arrivons la maison, nos têtes et nos mains se mettent au travail pour imaginer des recettes et transformer nos récoltes en de petits chefs-d'oeuvre culinaires.
  

Comme l'été est bon.

dimanche 26 août 2012

Tant qu'à y être


Lorsque je me suis lancée dans l'aventure «courte-pointe», je me suis dis que je commencerais modestement. Mes envies de grandeurs n'ont pu être arrêtées bien longtemps. Ce qui devait être 1 projet en devint 2. Cela s'annonçait initialement comme une leçon d'assemblage et de matelassage uniquement. En cours de route, je me suis dit que ce ne serait rien d'apprendre à installer et à faire mon propre biais, à me familiariser avec deux nouveaux pieds de machine à coudre et, pourquoi pas, à m'essayer à faire du mouvement libre à la machine...

Ce n'était que des formalités dans ma tête. Je me suis vite rendue compte que je venais de rentrer dans le hard core de la couture. En termes simples, le mouvement libre c'est utiliser sa machine à coudre pour «dessiner» à l'aide du fil sur le tissu. Sauf qu'au lieu de bouger le crayon sur le papier, comme en dessin, on bouge le tissu et l'aiguille reste fixe. Ce n'est pas facile.

Je suis rapidement devenue addict de la technique qui combine tout ce que j'aime de l'art, la liberté, la spontanéité, avec la technique de la couture. Intéressant. Ce qui est génial c'est qu'en freestyle, c'est-à-dire lorsqu'on choisit d'improviser plutôt que de suivre un dessin tracé sur le tissu, il y a une sorte de fébrilité dans l'air qui est difficile à décrire. J'ai vécu un high de couture. Ça se peut???

En tout cas, ce n'est pas la fin mon histoire avec cette technique...

Voici la courte-pointe - le piqué plutôt - que j'ai créé pour Pénélope. Les photos rendent difficilement tous les détails du matelassé, mais je vous laisse imaginer le résultat.

Bon, bon, bon, quel sera ma prochaine aventure de couture? Je ne sais même pas si le temps me permettra de toucher à ma machine avant l'arrivée de notre cocotte...



mercredi 22 août 2012

Ma fille est cheap

À ma première grossesse, j'ai eu des rages de bouffes ici et là. Mes envies principales étaient les muffins et les lattes de chez Starbucks. Pendant un long moment - plus long que je n'ose me l'avouer - mes visites ont été quotidiennes et remplaçaient le repas normal du midi. La barrista ne connaissait non seulement mon nom, celui de mon chum et de ma fille à naître, mais elle était plus au courant de l'évolution de ma grossesse que mon obstétricienne. C'est vous dire...

À 5$ le latte, ma première grossesse a donc été plutôt dispendieuse côté envies culinaires. Lili-Rose a d'ailleurs continué dans cette lancée. Elle aime la bonne bouffe et elle reconnait la qualité. Les crevettes à 30$ la livre, elle connait. Elle aime trop le foie gras à mon goût et, à ce jour, peut repérer le logo de Starbucks à des milles à la ronde. «Tarbuck, Tarbuck!!!» s'écrit-elle à la simple vue du logo vert.

Si cette première expérience est un bon indicatif, je peux donc vous annoncer que ma deuxième fille sera ben ben cheap! Depuis le premier jour de ma deuxième grossesse, out les lattes et les mets fins cuisinés par mon chum, in les Tim Hortons, le Kraft Dinner, la soupe Habitant et les chaussons Pillsbury... Qui suis-je devenue?

Je peux franchement vous avouer que je n'avais pas consommé plus de 5 cafés Tim Hortons dans ma vie avant cette grossesse-ci. Aujourd'hui, je ne compte plus le nombre de tasses de mauvais café décaf' (bien sûr) que j'ai ingérées jusqu'ici. Simplement à écrire ces lignes je salive déjà... Et même si mon cerveau comprend que le café de chez Tim est mauvais... c'est ce goût que mes papilles désirent. Je ne peux m'empêcher d'arrêter dans chaque succursale que je croise. Avec 5 Tim Hortons à moins de 5 minutes en voiture de chez moi (sans compter les succursales dans les stations-service), cela me cause tout un problème.

Avant cette grossesse, je n'avais jamais goûté à du Kraft Dinner, ma dernière expérience de soupe Habitant remontait à un rhume que j'ai eu en 1994 et les chaussons Pillsbury n'étaient qu'un souvenir d'enfance. Et j'en passe... j'ai ouvert un compte fidélité chez McDo, traversé une boîte de Oreo et plusieurs de Petits Écoliers (o.k., un peu plus fancy, mais quand même!) et le gars au comptoir de chez Five Guys Burgers commence à connaître ma commande par coeur...

J'ai des goût d'enfants. Je mange de la bouffe hyper transformée qui ne goûte rien. Tout cela en connaissance de cause. Ça ajoute donc à mon sentiment de culpabilité immense de manger des cochonneries.

Mais à quoi bon se sentir mal. J'essaie aussi de donner quelques vitamines à mon bébé en mangeant les récoltes de notre potager et je continue à me tenir aussi active que possible lorsque mon corps accepte de quitter le divan ou le lit. Il faut se consoler là où on le peut.

D'ailleurs, ce n'est pas ça qui m'inquiète le plus... Si la tendance se maintien et que ma fille devient réellement cheap, alors là je serai complètement terrasée!


mardi 21 août 2012

Ma première fois...

Faire une courte-pointe n'est pas une chose aisée, mais il faut dire que je suis rarement intéressée par les projets simples. Ma première réalisation mesure donc 64''x80''...

Je suis tellement heureuse d'avoir créé cette couverture pour Lili-Rose et j'avouerai que tout le temps passé à la confectionner la rend encore plus chère à mes yeux. Ce sont des heures où je pensais à ma fille qui se dorloterait dans sa courte-pointe, qui s'en servirait pour se tenir au chaud l'hiver, pour se réconforter quand elle est malade ou triste. Et qui sait? Je peux rêver. Peut-être servira-t-elle pour son premier pique-nique en amoureux ou bien ne l'utilisera-t-elle pas pour border ses propres enfants un jour?

À notre époque du prêt-à-jeter, ça fait du bien de prendre le temps et de réellement s'investir dans un projet. J'essaie de me rappeler au quotidien que les objets ne sont que des objets et qu'il ne faut pas s'y attacher. Cette couverture, par contre, signifie un peu plus à mes yeux, parce que tant d'amour y a été mis. 

J'ai déjà hâte de réaliser celle de Pénélope...






jeudi 16 août 2012

En construction...

Alors que le décompte vers ma date d'accouchement se compte maintenant en jours au lieu d'en semaine, mon temps est dédié à mettre les points sur les «i» et les barres sur les «t».

Certains projets traînent ici et là en attente d'être finalisés. D'autres sont plus abstraits et prennent forme dans mon esprit tranquillement.


J'apprends à faire fonctionner mon nouveau joujou... Canon EOS Rebel T3i... houuuuuu!!!! Ça valait la peine d'avoir 30 ans juste pour cela! Merci maman et papa!


Les siestes de ma fille sont passées à lire, chiller avec une bonne tisane (sans caféine) et à coudre, repriser, retaper, repasser...


Pas une, mais deux courte-pointes attendent la touche finale. Celle-ci sera pour le lit simple de Lili-Rose. Une autre, plus petite, servira à emmailloter Pénélope.


Les tomates du potager commencent tranquillement à se transformer en sauce tomate...


Et le basilic et le chou kale deviennent de délicieux pesto parfumés. Juste m'imaginer ouvrir un tel pot en plein mois de janvier me rend la tâche agréable.


Lentement, mais sûrement, les couches lavables sont lavées en profondeur, décousues et garnies de nouveaux Velcro qui les rendent comme neuves. Un travail long et ardu, mais qui en vaut largement la peine.


Même Lili-Rose se prépare à devenir une grande soeur. Ce n'est pas rien! Elle est déjà très fière de nous montrer que ce n'est plus elle le bébé. Cela me réchauffe le coeur de la voir ouvrir le sien à un petit être qui n'est pas encore né.

J'ai lu hier soir dans The Pregnancy book de Martha et Dr. William Sears que vers le 9e mois de grossesse la femme enceinte cherche de plus en plus à s'encabaner. Je peux vous dire que c'est vrai pour moi. Il y a tant de choses à préparer et si peu d'énergie à dépenser... le reste du temps, je ne veux que dormir!!!

Ah oui et quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi une femme enceinte est incapable de dormir pour plus de 2 heures consécutives...? Il me semble que le manque de sommeil devrait commencer avec l'arrivée du bébé, pas avant. 

C'est dans ces moments que je réalise que Dieu est un homme. 

samedi 11 août 2012

Projet de salle de bain. Partie 2: le plaisir

Dans notre famille, on n'a pas peur de se salir. Jardiner, peindre, cuisiner avec les mains... c'est notre quotidien. Surtout en compagnie de notre fille.

Pourtant, je suis un peu type A (mon mari vous dirait plus qu'un peu...) et je me considère assez neat freak sur les bords.

Pour conserver ma santé mentale, mais permettre à ma fille de continuer de s'amuser, il y a donc des jours où j'essaie de créer l’apparence de plaisirs salissants, tout en ayant la paix d'esprit quant au ménage qui suit.

Voici donc notre dernière folie familiale. Je vous invite à l'essayer avec vos mousses lors du prochain bain... Il suffit de suivre les 3 étapes qui suivent:





C'est aussi simple que cela. Lili-Rose s'est donnée à coeur joie dans la mousse colorée. Mon mari a trouvé l'expérience drôle et l'idée originale. Et, après avoir passé le pommeau de douche dans le bain, la neat freak en moi s'est félicitée d'avoir créé un tel subterfuge!

mercredi 8 août 2012

Projets de salle de bain. Partie 1: le travail


La famille s'agrandit, mais pas notre appartement. Il faut donc user d'ingéniosité pour mettre chaque centimètre carré d'espace à bon escient.

La salle de bain ne fait pas exception à cette règle. Jusqu'à maintenant, nous y avions installé une pôle où nous se trouvaient un assortiment de quelques serviettes inutilisées. Cet étalage de linges de maison absolument inutile a donc été révisé pour un système plus pratique pour la famille. Devions-nous sacrifier le côté esthétique? Certainement pas. C'est plus rustique comme arrangement, mais jamais je n'oserais sacrifier le look.


Une vieille planche de bois (jadis un panneau de table de cuisine) s'est vu donner un bon coup de sableuse, quatre crochets disparates et quelques lettres en bois (achetées chez Michael's aux États-Unis) ont suffi pour assembler le projet. Le tout est fixé au mur avec vis et «plugs» et est quasi indestructible!

J'ai peint les lettres à l'acrylique en mettant d'abord une couche turquoise, puis une couche blanche délavée par dessus. L'apparence rustique sied bien dans notre salle-de-bain peu précieuse. Pour un look plus épuré et moderne, vous pourriez peinturer la planche de la couleur de votre choix et poser des lettres en inox ou en aluminium. Pour un style plus enfantin, les lettres pourraient être multicolores ou encore être remplacées par des symboles ou des dessins qui représentent chaque enfant.

Nous sommes heureux du résultat et surtout de son utilité qui s'est avéré immédiate... pour trois des crochets du moins. Ne manque plus que la quatrième serviette maintenant!


dimanche 5 août 2012

The Big 3-0


J'ai soufflé mes trente bougies hier.

Je croyais que ce serait une expérience pénible, mais mon mari, ma fille, ma famille et mes amis se sont donné le mot pour me dorloter et me gâter. 

J'ai d'ailleurs pu passer une partie de la journée chez des amis qui fêtaient leurs deux merveilleux enfants autour de la piscine. J'ai donc partagé mon anniversaire avec une princesse de 2 ans et un gentilhomme de 5 ans... quoi de mieux!

Je crois que l'anticipation du big 3-0 fut plus difficile à vivre que son arrivée réelle.

De toute façon, il y a déjà un moment que j'ai décidé de prendre l'approche que le poète américain Ogden Nash suggère:
You are only young once, but you can stay immature indefinitely. 
Amenez les folies par ici. 30 ans? Ce n'est que le début!
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