vendredi 17 décembre 2010

Huile d'olive aromatisée

J'adore les produits gourmet, mais j'aime moins le prix qui y est souvent rattaché. Un de ces produits que j'aime tant est l'huile d'olive infusée de la marque Goccia di Sole. Délicieuse! C'est le genre d'article que j'achète quand je veux me gâter.




Hier j'ai voulu faire plaisir à mes papilles sans heurter mon portefeuille. Je me suis donc lancée dans l'infusion d'huile d'olive à la maison.


C'est vraiment hyper simple. Ça ne prend que quelques minutes et ne demande presque rien.


Vous avez besoin d'huile d'olive (j'achète le gallon chez Milano, histoire d'économiser de ce côté) et des aromates de votre choix. Ceux-ci pourraient être : citron, orange, pamplemousse, romarin, thym, basilic, herbes de Provence, ail, piment fort ou une combinaison de ces ingrédients dans l'ordre ou le désordre.


Mettez la quantité désirée d'huile dans une casserole et ajoutez-y les aromates (bien lavés et séchés). Faites mijoter à feu doux une dizaine de minutes. Lorsque c'est fait, transvidez le tout dans un contenant stérilisé ou qui vient de sortir du lave-vaisselle. Voilà! Votre huile est presque prête! Ne reste plus qu'à la laisser macérer quelques semaines, voire quelques mois: plus vous êtes patients, plus elle deviendra riche. Vous pouvez ensuite filtrer votre huile, mais je trouve plutôt joli de voir les ingrédients colorés flotter dans le liquide onctueux - vous avez trouvé le substitut idéal à votre lava lamp. Ça élimine aussi le besoin d'identifier les pots.


  • Pour une huile aux agrumes, n'ajoutez que les zestes à l'huile (en prenant bien soin de ne pas prendre de chair blanche, celle-ci étant très amère);
  • Les fines herbes peuvent être ajoutées fraîches ou séchées. Par contre, pour le basilic, mieux vaut utiliser les herbes séchées, car les feuilles fraîches sont trop fragiles;
  • Pour une huile au piment fort, utilisez des piments secs. Les piments entiers secs peuvent être réchauffé une dizaine de minutes au four à 300F avant d'être ajoutés à l'huile, alors que les flocons n'ont besoin d'aucune préparation. 


Pour ma part, j'ai fait une huile au citron. Parfait pour ajouter en finition à une salade, un poisson, un sauté de champignons ou un risotto!


J'ai également fait une huile au piment fort pour me simplifier la vie dans la cuisine, je n'ai qu'à la chauffer et ajouter une pincée de sel et quelques légumes (bette à carde, chou kale, épinards, poivrons, zucchini...) et le tour est joué! Et l'huile au piment est géniale sur les pizzas!


C'est aussi miraculeux que la potion magique... et c'est délicieux en plus!

Esprit éparpillé

Certains avancent que le Q.I. d'une femme diminue pendant la grossesse et l'allaitement, à cause des débalancements hormonaux. D'autres disent que ce n'est pas vrai du tout. Peu importe ce que les scientifiques en disent, je peux vous confirmer que mes performances intellectuelles - peut-être autres aussi - ont été affectées par la grossesse et, maintenant, la maternité.
  • Pensant décongeler du bouillon, j'ai plutôt ajouté de la compote de pomme à une récente soupe à la citrouille. 
  • Le dernier mot croisé ou sudoku que j'ai complété remonte à 6 mois, et ce, même si je tente de surmonter cette épreuve à chaque occasion qui m'est donnée.
  • Il est devenu assez routinier pour moi de partir pour les emplettes et de ne revenir avec absolument rien dont je n'ai besoin. Ce ne sont pas des excuses de magasineuse mais bien le sort qui est réservé à ma mémoire.
  • Je perds mes lunettes TOUS LES JOURS.
  • J'ai le "shiny ball syndrome" (incapable de me concentrer sur une chose, comme si chaque nouvel objet qui croise mon regard est complètement fascinant... "OOhhh! Shiny!!!"). Ne me parlez pas du dernier livre que j'ai lu, je dois me limiter aux revues et aux livres avec des minis, minis chapitres, mon attention ne se limitant qu'à 1 ou 2 minutes. 
Mon intellect me fait donc défaut ces temps-ci et j'ai vraiment du mal à vivre avec les effets secondaires de ma condition. Mais il y a un autre effet secondaire qui accompagne mon cerveau affecté... ma petite fille. Et il n'y a pas une erreur, mésaventure, ni même une invitation à devenir membre de MENSA qui me ferait regretter l'arrivée de ma petite princesse.

La meilleure recette de chaï

Cette recette de chaï est ridiculement bonne et simple à réaliser. C'est un de mes plaisirs décadents, mais je justifie facilement cette indulgence puisqu'elle est est réalisée à l'aide d'ingrédients de qualité. C'est définitivement mieux que d'utiliser le sirop sucré du commerce et ce n'est vraiment pas plus compliqué.

J'utilise le mélange à thé Camellia bio de chez Camellia Sinensis, mais il m'est également arrivé de le réaliser avec le mélange PC Masala Indian Chaï de Loblaws et ce n'est franchement pas mal du tout. Toute maison de thé respectable tient un mélange de thé noir à chaï. Je vous encourage donc à vous égarer de ce côté aussi, si c'est plus simple pour vous. Vous trouverez ci-bas une liste des salons de thé que j'aime bien. (Faites-moi signe si vous en connaissez d'autres.)

Je préfère le lait de soya ici, étant plus léger que le lait de vache, mais certains utilisent du lait de vache, de chèvre ou même d'amande. Allez-y selon votre goût et/ou contraintes alimentaires, bien sûr!

Néanmoins, voici la recette. Soyez avertis qu'on y développe une forte dépendance. Rares sont les jours sans chaï pour moi!

  • Amener à ébullition 2 tasses d'eau et 2 c. à soupe de mélange à chaï. J'ajoute parfois un bâton de cannelle à ce moment.
  • Dès que le mélange bouillonne, baisser le feu et laisser mijoter 5 minutes.
  • Ajouter 2 tasses de lait de soya non sucré et sucrez le mélange de 1, 2 ou 3 c. à soupe de miel, selon votre goût.
Masala Chai Eggnog

Drink up! Mmm! 

Maisons de thé qui valent une visite:

À Montréal ou Québec
Camellia Sinensis 

À Verdun
Maison de thé Cha Noir

Sur la rue Saint-Hubert, à Montréal
Une grenouille dans la théière

Au Centre-ville de Montréal
Pour la totale du "Afternoon tea" - scones, sandwiches et gâteries : Birks Café, par Europea 



Ma liste de Noël

Je suis juste gaga de Noël! Toutes les traditions, du sapin à la musique, de la bûche aux montagnes de cadeaux... j'aime ça!

Je me retiens jusqu'au 1e novembre avant d'écouter Mariah me dire "All I want for Christmas is you.... Baby!!!" et Elvis me miauler son "Blue Christmas". Je salive à l'idée seule de regarder pour la x-ième fois Christmas Vacation et les films de Noël de Tim Allen (Santa Clause 1, 2 et 3 et Christmas with the Kranks.) Je suis quétaine dans mes choix, mais cela ne m'empêche pas de connaître mes classiques tels que Holiday Inn et White Christmas. Ce ne serait pas Noël sans Bing Crosby! Je sors aussi mes CDs de John Rutter, de Bette Midler et des Carpenters... bon, o.k., j'écoute aussi parfois celui de Marie-Michèle Desrosiers (le premier, pas le le deuxième de ses albums de Noël).

La majorité des gens grince des dents à la seule idée d'entrer dans un centre d'achat au mois de décembre, mais pas moi! Pourtant, je n'achète presque pas. Ma famille a adopté l'échange de cadeaux il y a maintenant 3 ans et je suis en deuil depuis. Je suis donc en constante recherche d'excuses pour visiter le plus de centres commerciaux - faites-moi signe si vous avez des idées. Même si je dois me taper le traffic (celui des routes, comme celui des caisses), rien ne m'arrête. Après tout, marcher dans un centre d'achats, ça compte pour un workout non?

Nul besoin de vous dire que ma liste est faite depuis longtemps : la voici. Qui sait, peut-être que le Père Noël passera par ici.


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