mercredi 30 mai 2012

Trame sonore du printemps

Une journée sans musique serait une chose très triste chez nous. Classique, jazz, indie, pop bonbon, classic rock... nous écoutons de tout. Notre fille devient toute une mélomane d'ailleurs. Elle a déjà ses préférences musicales et elle a un fort penchant pour Ziggy Marley et Gotye qui sont parfaits pour danser.

Sur mon iPod et sur notre lecteur familial, ce que nous écoutons ces temps-ci est un savant mélange de upbeat et d'atmosphère, avec des artistes très commerciaux et d'autres qui sont moins connus. C'est parfait pour guider notre quotidien!  

Supply And Demand - Amos Lee
When We Were Young - Sucré
Cannons - Youth Lagoon
Houdini - Foster the People
As Much As You Lead - Lex Land
Why Do You Let Me Stay Here - She & Him
Hello - Lionel Richie
Lunatic - Andy Grammer
Do You Believe In Magic - The Lovin' Spoonfuls
Next to Me - Emeli Sandé

J'espère que vous ferez une ou deux belles découvertes. Bonne écoute!

Hang With Me - EP, RobynSupply and Demand, Amos LeeWhen We Were Young - Single, SucreThe Year of Hibernation, Youth LagoonTorches, Foster the PeopleOrange Days On Lemon Street, Lex LandWhy Do You Let Me Stay Here? - Single, She & HimLionel Richie The BasicsAndy Grammer, Andy GrammerDo You Believe In Magic, The Lovin' SpoonfulOur Version of Events, Emeli SandéLove Is a Four Letter Word, Jason Mraz

lundi 28 mai 2012

Rhubarbe et cie


La saison de la rhubarbe est bel et bien commencée et que je me suis mise à créer confitures, tartes et gâteaux.. mais là n'est pas le sujet de mon article.

Je veux plutôt partager avec vous une de mes adresses préférées à Montréal : la pâtisserie Rhubarbe. C'est le lieu idéal pour dénicher le petit dessert ou la sucrerie nécessaire pour célébrer un moment heureux, pour réparer un coeur brisé, pour gâter quelqu'un que vous aimez ou parce que vous en avez tout simplement envie.

Toutes les créations sont saisonnières. Pas de tarte aux fraises en novembre, ni de gâteau renversé aux pêches en février. Mais tout est fait avec délicatesse, soin et respect de l'aliment. Génial!

À notre dernier passage, il y plusieurs semaines déjà, snif! Les citrons étaient en vedette (avec le café, les noisettes et les carottes, entre autres). Mon mari et moi nous sommes précipités sur les tartelettes citronnées et notre fille s'est délectée d'un macaron jaune comme le soleil. Nous avons aussi ramené une tartinade de coings qui a été appréciée dès notre retour à la maison avec de bons fromages québécois.

Vous trouverez la Pâtisserie Rhubarbe au 5091 rue de Lanaudière (au Sud de Laurier). Passez-y pour rapporter un bijou sucré ou pour vous gâter sur place avec un petit cappuc'. Mais ne vous faites pas prendre... ils sont ouverts du mercredi au dimanche seulement. Que faire les lundis et mardis? Soyez patients. Toute bonne chose mérite d'être désirée!






vendredi 25 mai 2012

Famille de décrocheurs

Quand je réfléchis au parcours professionnel de mon mari et moi, je ne peux que sourire. Il a laissé un Bacc en informatique pour devenir magicien. Pour ma part, j'ai quitté, dans ses tous débuts, un Bacc en administration à McGill pour aller vers l'enseignement, puis j'ai démissionné de mon emploi d'enseignante après 3 ans de pratique seulement.

Sommes-nous des décrocheurs?

Je ne peux m'empêcher de mon poser cette question, puisqu'il y a maintenant 2 jours, nous avons pris la décision de retirer notre fille de la garderie. Non pas pour une autre garderie, mais pour la garder avec nous.

Des fois, je me demande ce que les gens pensent de nous. Mon chum est un artiste qui travaille très fort pour faire vivre sa famille. Pour ma part, je suis difficile à classer, comme en témoigne le titre de mon blog. Et voilà que nous entraînons notre fille dans nos déboires?

Quand nous rencontrons quelqu'un pour la première fois ou que nous avons un rendez-vous sérieux - genre à la banque - vous devriez nous voir en train d'essayer de décrire ce que l'on fait dans la vie. Ou bien à quoi ressemble notre horaire. Ou notre salaire. On n'a ni titre (sauf Marc, mais Magicien c'est pas honnête honnête comme titre professionnel, comme peut en témoigner une conversation avec n'importe quel agent d'assurances), ni horaire fixe, ni salaire fixe... c'est un monde de flou.

S'il y a quelque chose qui n'est pas flou dans notre vie, par contre, c'est notre système de valeurs familiales. On est un peu grano, parfois végétarien, certainement écolo, très artistes, plutôt touche-à-tout. Notre fille est aux couches lavable et mange du yogourt nature. Nous faisons pousser notre nourriture au jardin potager communautaire. Nous ne regardons pas les nouvelles. Par choix. Nous récitons notre bénédicité à table avant chaque repas.

Gang de malades, me direz-vous.

Ben oui. Je ne peux pas vous contredire là-dessus. Pourtant, je trouve important de vivre les valeurs auxquelles je crois. L'amour. La créativité. Le partage. La gratitude. C'est peut-être quétaine, mais ça nous «ground». Et ce n'est pas toujours facile. Je ne suis pas sacro-sainte. Il nous arrive d'acheter des couches jetables, de manger chez McDo, de prendre le char pour aller en ville ou de se taper un marathon de films mettant en vedette Pauly Shore.

Notre fille a donc joint nos rangs en décrochant elle aussi. Jusqu'ici, nous étions très satisfaits du service de cette garderie en milieu familial, puis la responsable a dû quitter le pays précipitamment pour des raisons personnelles. Ce qui devait être temporaire s'est éternisé et on nous a finalement appris qu'elle ne reviendrait qu'à la fin juillet. Sans elle le service est devenu plutôt banal (je pèse mes mots). Les jeunes étaient encabanés à longueur de journée, regardaient la télé et mangeaient du junk food. J'ai eu le coeur brisé de la séparer de ses amis mais, en parents collés à nos valeurs que nous sommes, cela ne nous convenait plus. On s'est demandé si on voulait qu'elle aille dans une autre garderie mais, pour l'instant, la réponse semble être non.

Nous allons donc apprendre à travailler avec Lili-Rose à nos côtés. Nous sommes très réalistes. Ce ne sera pas aussi productif, mais cela nous va pour le moment. Notre routine devra être davantage remplie de jeux, de dessins et de sorties au parc. De couches, de berceuses et de collations aussi.



Je pense que je vais survivre. ; ) Je ne suis pas la première mère au monde à rester à la maison avec ses enfants, après tout? Ou le suis-je? Au Canada anglais, aux États-Unis et dans plusieurs autres pays, beaucoup de femmes choisissent de rester à la maison pour élever leurs enfants. C'est une réalité très peu présente au Québec. Rester à la maison pour s'occuper de ses enfants, ça ne fait pas très 21e siècle! Je suis une femme qui est allée chercher une formation universitaire, il semble donc attendu de moi que je place ma fille en garderie pour aller gagner ma vie de mon côté.

Dans ce contexte, je trouve notre choix quelque peu difficile à porter, même si je suis convaincue de son bien fondé.

Je vous tiendrai au courant des hauts et des bas de cette nouvelle aventure dans certains de mes articles. Souhaitez-moi bonne chance!


jeudi 24 mai 2012

Le bonheur est dans les pots Mason


Chaque fois que je remplis des pots Mason de concoctions de toutes les couleurs, je ne peux que m'émerveiller devant la diversité des produits qu'ils contiennent. Dans la cuisine, soupes, sauces et crèmes vont au frigo et confitures, compotes et marinades se dirigent vers les réserves du garde-manger. Chez nous, ils servent aussi à abriter les multitudes de légumineuses et de grains secs, les fines herbes, les noix et les fruits séchés. Dans le studio, ils sont le vaisseau des crayons de cire, des craies et des pastels, en plus de garder à l'abri les bouts de fils, tissus, les boutons et autres accessoires d'artisanat.



Certains pots Mason servent à entreposer mes crèmes et baumes maison et dans d'autres je fais couler de la cire d'abeille et j'installe une mèche pour les convertir en bougies. Parfois, ils deviennent des vases à fleurs et pour les partys, ils font de très pratiques verres de fortune. 

  
Si m'entourer de pots Mason me fait penser à ma grand-mère maternelle qui était la reine des conserves - de betteraves marinées et de confiture de framboises, surtout - ils ont aussi un aspect très moderne à mes yeux. Comble du design industriel. Comment faire plus simple et pratique, après tout! 

Il existe même un petit bidule tout neuf qui permet de transformer n'importe lequel de ses pots Mason en une tasse de transport réutilisable. Le cuppow (j'adore le nom) s'installe à la place du couvercle en métal sous l'anneau et le tour est joué! Je trouve cela brillant.



Une de mes dernières créations culinaires à avoir trouvé refuge dans un pot Mason est ma crème d'amandes aux olives. Elle peut être appréciée chaude ou froide, en trempette, comme sauce pour napper des légumes ou des pâtes ou encore comme vinaigrette. De plus, elle est pleine de protéines, en plus d'être végétalienne, si c'est quelque chose qui vous intéresse. Voici la recette...

 

pour 3 à 4 tasses de crème

1 tasse d'amandes crues 
de l'eau
1/2 tasse d'olives dénoyautées
quelques gousses d'ail au goût (caramélisé ou cru, selon votre préférence)
1/2 c. thé de poudre d'ail
1 c à thé de curcuma (pour augmenter les bénéfices de cette crème déjà bonne pour vous)
1/4 de tasse de vinaigre balsamique
1/8 de tasse d'huile de canola ou d'olive (j'ai utilisé un restant d'huile de conserve d'artichauts)
2 c. à soupe de sirop d'agave (ou sirop d'érable ou miel)
sel et poivre, au goût

Faites tremper vos amandes dans 3 tasses d'eau légèrement salée pendant au moins 4 heures.
Après le trempage, conservez les noix et environ 3/4 de t. de l'eau de trempage et réservez le reste de l'eau pour ajuster la texture, au besoin.
Mixez le tout à l'aide d'un mélangeur à immersion ou d'un robot jusqu'à l'obtention d'une crème onctueuse.
Ajoutez le reste des ingrédients et mélangez de nouveau.
Ajustez l'assaisonnement à votre goût.
Conservez au frigo, s'il vous en reste, bien sûr! La nôtre est disparue assez vite!

Note: cette recette peut être faite à partir de n'importe quelles noix crues et des aromates de votre choix. C'est d'ailleurs la crème de cachous à la coriandre que j'ai trouvée sur Babble qui m'a converti à ce genre de trempette. Essayez-la sur des burritos... C'est un péché!

N.B.: Je profite de l'occasion pour souhaiter à mes parents un joyeux anniversaire de mariage. 32 ans, ça se fête. Bravo!


mardi 22 mai 2012

Désordres sélectionnés

Ma famille et moi sommes plutôt disciplinés pour maintenir un environnement en ordre. Il faut d'ailleurs dire que "maman OCD" vivrait assez mal autrement. D'autre jours, par contre, les projets s'accumulent, les sorties se multiplient et la routine nous rattrape plus vite qu'on ne l'espère.

Aujourd'hui est une journée de la sorte. Après un long weekend super chargé à planter notre potager, visiter champ d'asperge, faire la razzia des ventes de garage et passer du bon temps avec famille et amis sous le soleil... nous sommes revenus à une maison sans dessus-dessous.

Mais les situations les plus cocasses inspirent souvent les artistes et la créatrice en moi a préféré s'arrêter devant les montagnes de traîneries avant de commencer à ramasser. Comme quoi l'ordre existe même au milieu du chaos.

Laissez-vous donc guider au sein de l'exposition temporaire Désordres sélectionnées - pour un temps limité seulement!








 







mardi 15 mai 2012

En attendant bébé Pénélope...

Quand j'étais enceinte de Lili-Rose, notre première fille, j'ai réalisé mille et un projet de couture, de tricot et de déco pour préparer son arrivée. Enceinte de notre deuxième cocotte, non seulement avons-nous déjà presque tout ce qu'il nous faut (ou presque), mais j'ai aussi moins de temps disponible pour ces petits projets.

Il va sans dire que le projet principal ces temps-ci est le déménagement de la chambre commune de nos filles à notre bureau actuel. Nous progressons tranquillement et je vous montrerai le résultat dès le tout a pris forme.

J'éprouve tout de même beaucoup de plaisir à trouver un moment ici et là pour confectionner de petites marques de douceur pour notre très attendue Pénélope. Tout comme le Petit Prince sent grandir l'amour qu'il porte à sa rose en prenant soin d'elle, je sens l'amour que j'ai pour ma fille prendre forme lors de ces moments précieux de création. Je me sens seule au monde avec elle, comme si je lui montrais à quel point j'ai hâte de la rencontrer.

Alors que Lili-Rose dormait et que mon mari travaillait, j'ai passé une soirée avec bébé Pénélope la semaine dernière à lui fabriquer de petites débarbouillettes fleuries. Celles de sa soeur n'étaient pas rescapables.

Et voilà le résultat!



J'ai utilisé une vieille serviette (c'est plus doux ainsi!) et un drap fleuri que ma belle-maman m'avait donné. C'est donc un projet entièrement écolo et gratuit! Il suffit de couper des carrés dans la ratine et le coton avec les mêmes dimensions (les miennes sont de 30x30cm) et de joindre le tout avec une couture zigzag sur les quatre côtés. Mon chum a tellement aimé! Je pense même que nos prochaines débarbouillettes familiales seront aussi faites sur ce modèle.

Je pars à la recherche d'autres projets créatifs de ce genre: rapides, efficaces et très gratifiants... comme je les aime! Et je vous tiendrai informés!

En attendant, bonne création!

mercredi 9 mai 2012

Folie de jeunesse... vieillissante!

Mon chum voyage souvent pour donner des spectacles dans des écoles, des municipalités ou des compagnies. Lorsqu'il m'a dit qu'il avait un contrat au nord de Toronto, j'ai sauté sur l'occasion pour l'accompagner.

Avec notre horaire chargé, nous avons dû nous rabattre sur un aller-retour dans la même journée, avec le temps d'arrêt nécessaire pour que Marc présente son spectacle, puis une petite excursion à Don Mills (genre de Dix30 de Toronto) où nous avons pu nous rassasier chez Anthropologie et se laisser inspirer par une petite bouffe sympa dans un bistro (ou est-ce l'inverse?).

Je vous épargne toutes les questions de logistique que nous avons dû régler pour s'assurer que notre fille se fasse garder par belle-maman, puis par sa marraine (merci Julie!) de lundi soir à mercredi matin...

Fiou!!!!!!! Quelle aventure!

Avant la naissance de notre fille, il nous arrivait régulièrement de nous taper des trajets en voiture rivalisant avec celui d'Elvis Presley dans Viva Las Vegas (vous savez ces courses où les voitures font des centaines de tours de piste!). Je me souviens une journée où nous sommes partis pour le Nouveau-Brunswick le matin, nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer au bord de l'eau pour dîner, mon mari a donné son spectacle, et nous sommes revenus à la maison à temps pour souper, frais comme la rose.

Ce temps est révolu, semble-t-il. Hier, nous sommes partis à 5 heures du matin et nous sommes revenus à 3 heures le lendemain. Si mon chum a conduit tout cela d'une traitte, on peut en dire autrement de moi qui ai passé mon temps à roupiller dans le siège du passager. J'ai même fait un somme à l'arrière-scène avant que le spectacle commence!

J'espère franchement que c'est la grossesse qui fait ça, mais j'ai aussi l'étrange impression que je vieillis... pis ça fait pas vraiment mon bonheur, tsé!

Pourtant, si c'était à refaire... je ne passerais pas à côté. Alors voici quelques photos de notre folle escapade - que j'ai prises entre deux sommes, bien sûr!

On est en banlieue de Toronto. On ne dirait pas, non?

J'adore magasiner chez Anthropologie. J'y trouve tellement d'inspiration.

Un retour à la maison tardif et trempé.
Sur ce, bonne nuit!

lundi 7 mai 2012

The writing's on the wall

Pardonnez mon utilisation de l'anglais dans le titre. Je ne veux pas dire ici que le malheur s'en vient, ni citer l'album bestseller de Destiny's Child. Je veux plutôt vous dire que, dernièrement, j'ai écrit sur mes murs.

Bien que je n'encourage pas ma fille à sortir ses crayons et ses craies pour baptiser notre résidence, j'ai moi-même sorti mes pinceaux et j'ai calligraphié quelques phrases sur les murs de notre salle à manger.

C'était pour moi une question de vie ou de mort. Ou plutôt une autre de mes envies de grossesse. Voyez-vous,  j'éprouve en temps normal le besoin de constamment modifier l'allure et la configuration de notre appartement. Lorsque je suis enceinte, mon désir de nesting atteint les sommets inégalés.

Depuis deux semaines, dans l'espoir de calmer quelque peu mes envies incontrôlables, mon mari m'a aidé à réaliser quelques rénovations - certaines plus ambitieuses que d'autres.

Nous avons donc:

- confectionné de nouveaux coussins au look plus estival pour le salon
- changé les rideaux et les draps d'hiver pour ceux d'été
- peinturé la salle à manger
- peinturé la cuisine
- calligraphié quelques citations sur les murs de notre salle à manger
- changé le mur de photos de notre couloir

et nous prévoyons prochainement:

- interchanger le bureau et la chambre de notre fille pour que celle-ci ait plus de place lorsqu'elle cohabitera avec sa petite soeur
- peinturer chacune de ces deux pièces
- les redécorer également.

C'est beaucoup vous dîtes-vous? Oui, mais quel bonheur de voir toutes ces pièces se métamorphoser autour de nous. De plus, vivre à 3 (bientôt 4) dans un 5 et demi peut rapidement devenir contraignant. Il est donc nécessaire pour moi de régulièrement changer la déco et l'aménagement pour adapter l'environnement à nos besoins du moment.

Voici quelques photos de nos réalisation jusqu'à maintenant:

Quelques uns de nos nouveaux coussins

Notre cuisine : avant...
 et après... vive la couleur!!!
Notre couloir réinventé
La vie est une combinaison (heureuse) de magie et de pâtes - Federico Fellini
En cuisine, les ingrédients sont plus importants que les appareils, la créativité triomphe sur la technique, la spontanéité inspire l'inventivité, et le vin transforme même le pire désastre culinaire en un pur délice. - Bob Blumer  

Que pensez-vous de nos changements? Et vous, quand vous avez envie de changer de paysage, vous vous y prenez comment?

Bonne semaine et bon renouveau printanier!

samedi 5 mai 2012

Soupe à la salade, pissenlits tempura et autres curiosités alimentaires, partie 2

Le printemps semble encore hésiter à se pointer le nez pour de bon avec la température qui joue au yoyo et les quelques flocons et grêlons qui se sont montrés ici et là. Un signe réel de l'arrivée de la saison tiède est néanmoins l'arrivée des pissenlits sur les terrains. Certains les détestent et les arrachent à la moindre aperçue de ce jaune criard. Pour ma part, je les trouve plutôt jolis et leur présence me réchauffe le coeur, puisqu'elle est la preuve physique que nous avons cessé d'utiliser des engrais chimiques qui détruisent nos écosystème et qui affectent notre santé.


Si vous êtes allergiques aux pissenlits, vous avez toute ma sympathie. Sinon, faites comme ma famille et moi et célébrez ces petites fleurs colorées. Bien que je savais que leurs feuilles étaient bonnes en salade, leur amertume ne m'a pas convaincue d'en faire une vedette de notre menu saisonnier. J'ai toutefois appris que les fleurs sont comestibles et excellentes pour la santé. Voici la recette de Langdon Cook, spécialiste de la cueillette de végétaux sauvages, extraite du livre The Rhythm of Family de Amanda Blake Soule et Steven Soule.

Pissenlits et légumes tempura

3/4 de t. de farine
1/4 de t. de fécule de maïs
1/2 d'eau froide (et plus pour ajuster la consistance)
1 c. à table de vinaigre de riz
1 oeuf
De l'huile végétale pour la friture (j'utilise de l'huile de canola)
Des fleurs de pissenlits 
Des légumes variés coupés en tranches (j'ai choisi de l'avocat et des champignons Portobello)


Mélangez la farine et la fécule dans un bol. Dans un autre bol, plus grand, battez l'oeuf et ajoutez-y l'eau froide et le vinaigre de riz. Tout en mélangeant le liquide, incorporez-y les ingrédients secs peu à peu, sans craindre les grumeaux (ceux-ci sont même souhaitables pour ajouter à la texture). Votre mélange ne devrait pas être pâteux du tout, voire même assez liquide. J'ai dû ajouter 1/3 de tasse d'eau froide en plus de la quantité recommandée pour ma pâte.


Faites chauffer votre huile. Pour tester la température de l'huile, laissez-y tomber quelques gouttes d'eau. Si les gouttes dansent dans l'huile et pétillent à l'oreille, l'huile est à la bonne température.

En tenant le pissenlit par la tige (pas par la racine, hihi!), trempez sa fleur dans la pâte (elle fanera et deviendra toute flétrie), puis mettez-lui la tête première dans l'huile. Tout de suite, elle se rouvrira sous vos yeux. Laissez-la dans l'huile jusqu'à ce qu'elle soit légèrement dorée. Drainez-la ensuite sur des papiers essuie-tout. Répétez pour les autres fleurs et pour les légumes, en prenant soin de retourner les aliments dans l'huile et d'ajuster votre temps de cuisson (les champignons ont pris plus de temps, les avocats - riches en gras - ont presque cuit instantanément).

Arrangez le tout rapidement dans une assiette... c'est meilleur chaud! et servez avec une sauce salée. J'ai mélangé sauce soya et vinaigre de umeboshi (prunes salées japonaises).






Comme vous pouvez le voir, notre assiette de tempura fut un franc succès. Elle s'est vidée en quelques minutes! J'ai adoré préparer et me régaler de ce hors d'oeuvre. Bien que j'y ai mis presque 45 minutes (sans compter la cueillette...) le jeu en vaut la chandelle. Ma fille - mon mari et moi aussi, franchement - avons été fascinés de voir les fleurs s'épanouir dans l'huile chaude.

Je ne vois pas une meilleure façon de commémorer l'arrivée du printemps!
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...