vendredi 31 octobre 2014

Farandole

La voici, la nouvelle collection d'illustrations!!! Et un échantillon de ce qui est disponible vous est révélé ici!!

Farandole est une toute nouvelle collection d'illustrations originales destinée aux enfants et basée sur le principe de l'abécédaire. Les images sont disponibles sur papier. Elles sont aussi transposées sur tissu avec des encres végétales et transformées en peluches, toutes confectionnées à la main par l'artiste (alias mouah!) et fabriquées à l'aide de tissus biologiques et/ou recyclés (vintage).







Je ferai le lancement de Farandole au Salon des Artisans de Longueuil, du 14 au 16 novembre prochains. Venez me rendre visite au 180 de Gentilly Est (à Longueuil... duh!). L'entrée est gratuite et il y a même des prix à tirer pour ceux qui viennent nous voir!



lundi 6 octobre 2014

Le voilà!!!

Oui, oui, il est en ligne! Mon tout nouveau site - à jour, tout remanié et incroyablement joli!!!

C'est le nouvel onglet à ajouter à vos favoris. On y trouve non seulement le lien vers Mademoiselle éparpillée, mais toutes les infos sur mes toiles, mes projets d'illustrations, de graphisme, de consultation.

En plus, il y a un petit avant-goût de la nouvelle collection d'illustrations pour enfants que je lancerai à la mi-novembre au Salon des Artisans de Longueuil. Sous le nom Farandole, les illustrations seront disponibles en format papier, mais aussi en peluches que je crée à la main. Je suis hyper enthousiaste à l'idée de vous présenter tout cela!!!



Pour l'instant, venez me rendre visite ici!

Et ouvrez vos agenda pour noter le Salon des Artisans du 14 au 16 novembre prochain. J'ai hâte de vous y voir!

mardi 16 septembre 2014

Nouveautés sous les feuilles

Depuis le début de l'été, ça bouge beaucoup par ici. Et l'automne n'annonce pas de ralentissement sous peu.

Je remanie mon site web qui sera en ligne d'ici quelques semaines.

J'ai une nouvelle chronique sur les arts visuels à CIBL pour l'émission Montréal s'EXPOSe. J'ai participé à la première émission du 31 août et ma prochaine présence sera le 28 septembre prochain de 12h30 à 13h30. À Montréal, vous pouvez syntoniser le 101,5. Sinon, l'émission est disponible en balado-diffusion (ça c'est streaming pour ceux qui ne connaissaient pas le terme, comme moi!).

Sinon, aujourd'hui est un grand jour, puisque notre nouveau Albert le Curieux entre en librairie. Cette fois-ci, il explore le thème de la science et cherche à démystifier certains principes par le biais d'expériences de toutes sortes. C'est le livre parfait pour tous les petits (et grands) curieux!

Pour commander le livre sur le web, visitez Amazon, Renaud-Bray ou Archambault. Sinon, visitez une librairie près de chez vous!


Il est encore temps de vous inscrire au concours d'Albert le Curieux sur le site de Radio-Canada. Le concours est ouvert aux 8 à 13 ans et se termine mercredi le 18 septembre à 10 heures! Bonne chance!

Ah oui! Le lancement officiel du livre Albert le Curieux: la Science se fera au Musée J. Armand Bombardier pendant les Journées de la Culture le samedi 27 septembre prochain à 10h30. Venez faire un tour pour rencontrer Marc et moi, assister à nos ateliers de science et de d'illustration et faire dédicacer votre Albert! Au plaisir de vous y rencontrer!


lundi 11 août 2014

Mademoiselle éparpillée en vacances?!?

Étudiante, j'ai travaillé au centre d'appels d'une banque pendant quelques années et par la suite, j'ai plongé dans le monde de l'enseignement tête première. Pas le temps d'arrêter entre les deux.

Tout ce temps, je l'ai passé à idéaliser le travail à la maison. C'était pour moi comme le Saint Graal du monde du travail. Qui n'a pas envie de passer la journée en pyjama, de manger à l'heure que ça nous tente et de prendre une petite pause dans le confort de notre divan, ou même de notre lit à faire un petit roupillon... parce que c'est possible tout ça!

Après quelques années de maternité à la maison combinée au travail à la maison, je commence à penser que ce n'est pas tout rose rose comme milieu de travail. Parce que si les pauses au lit, les arrêts devant la télé et les journées en pjs sont possibles... ça peut vite devenir un problème.

Quand j'ai commencé à travailler à la maison, j'ai tout de suite trouvé ça merveilleux de faire un gâteau entre deux croquis et de partir jogger pendant que la peinture sèche. J'en ai aussi profité à de maintes reprises pour changer un cadre de place, parce que l'illumination sur mon design d'intérieur frappait à ce merveilleux moment - moment où, curieusement, l'illumination sur ma mise en marché ou la progression de mon oeuvre en cours ne frappait pas. Aussitôt remise au travail, j'étais narguée par la présence du trou nouvellement exposé dans mon mur, qui devait être patché, sablé, puis enfin repeinturé pour se dissimuler dans le mur. Vous voyez le pattern?

Est-ce ça le secret de ma compulsivité à faire le ménage autour de moi? Les gens sont souvent surpris de l'ordre qui règne dans notre appartement, alors que l'on y vit à quatre et que mon mari et moi travaillons tous les deux à la maison (cet ordre est discutable selon moi, et je ne peux vraiment rien sur l'état du bureau à mon chum, mais chaque homme doit avoir sa man cave, non?). Néanmoins, je crois que le problème réside là justement. Je suis chez nous TOUT LE TEMPS. Je ne peux juste donc pas tolérer la présence d'un objet qui traîne ou d'une pile de truc qui attend à être placée.

C'est merveilleux pour l'état de notre appartement et génial pour tous ceux qui y vivent, mais c'est dur sur les performances professionnelles.

J'ai donc profité de cet été pour remédier à la situation. Out le ménage compulsif. Out le contrôle sur toutes les surfaces de mon environnement. Out l'horaire présidentiel familial où cohabite habilement un temps pour le bricolage, les jeux éducatifs, la sortie au parc et autres.

Un peu plus d'improvisation sur le plan personnel et un peu plus d'ordre au bureau, voilà. Ça a été un défi, mais, je crois avoir réussi!

... Tout ça pour vous dire que si je n'ai pas écrit depuis juin, c'est juste parce que je travaille fort sur mes illustrations ces jours-ci (et que les autres moments ont servi aux vacances en famille). Ceux qui me suivent sur Facebook, Twitter ou Instagram auront vu quelques unes des illustrations de l'abécédaire sur lequel je travaille.

Je vous réserve quelque surprises d'ici la fin de l'automne, quant à l'avenir de ces illustrations. (Petit indice, il y en aura pour les petits et les grands!!!).

Je suis donc de retour au clavier après ma cure intensive de travail (et de vacances, mais bon!). Je compte, bien sûr, poursuivre sur cet élan professionnel tout l'automne, avec une présence sur le blog ici et là en plus. Vous m'avez manqué!

Photo : Country feelings this morning #olives #abcproject #sophieannevachonart


Photo : Anyone feels like limeade today? #abcproject #sophieannevachonart







lundi 16 juin 2014

Les pour et les contre de la déco selon Mlle Éparpillée

patio dining
Source: local milk x ruthie lindsey
Quand la fin des classes arrive, même si je n'enseigne plus et que mes enfants sont encore trop jeunes pour fréquenter l'école, je ressens quand même une frénésie et il me prend soudainement l'envie de faire du ménage. Pas du petit ménage. Du gros ménage où on change des meubles de place et où enlève les 3 pouces de poussière derrière le poêle ou la laveuse! Et puis je profite toujours de l'occasion pour ajouter quelques nouvelles touches déco à notre chez nous! Je partage avec vous mes pour et mes contre qui me motiveront à traverser l'appart' en tempête.

Pour: les lumières de Noël revisitées en lumières de bistro parisien. On fait une pierre deux coups, puisqu'on n'a plus à les installer et les remiser à chaque année. C'est l'excuse parfaite des paresseux (alias moi!)! Et puis des petites étoiles artificielles dans le ciel urbain (ou dans son salon), c'est cute et ça donne un air de fête au plus petit des bbq!




Pour: les bibelots! Ben oui, moi qui ai toujours dis que je trouvais ça laid pour mourir, suis en train de céder à l'attrait des bibelots. C'est peut-être l'âge. C'est peut-être la banlieue qui déteint sur moi. Ou peut-être que j'ai fait trop de marchés aux puces et de ventes de garages que, peu à peu, les petites figurines se sont mises à hanter mon subconscient. Qui sait? Ça a commencé avec un hibou (maintenant légendaire) qui était destiné à un échange de cadeau quétaine pour le party de «bureau» de mon chum à l'Hôtel 54. Je n'ai jamais pu m'en départir. Mon chum est parti ce soir là avec la main sur le front marquant son dépassement et une bouteille de rhum dans l'autre main au lieu d'un cadeau quétaine (ça me fait plaisir!). Ça semblait inoffensif au début. Puis, j'ai su céder aux charmes d'un nain de jardin, d'une jarre à biscuits en renard et d'un cheval en bois scandinave (que ma fille a repeint de son rose préféré!). J'essaie d'arrêter, mais je n'ai pas trouvé comment. Ça existe des patchs pour se débarrasser d'une dépendance aux bibelots?

Contre: les étiquettes qui ne s'enlèvent pas (sur les bibelots entre autres). Peu importe le truc pour les enlever (séchoir, eau, essence à briquet, gomme à effacer) ça ne marche jamais. Et puis, plus souvent qu'autrement, je suis toujours trop paresseuse pour aller l'autre truc qui fonctionnerait vraiment. Je finis toujours par m'essayer à l'enlever d'un coup. C'est comme un petit défi que je me lance (enwèye Sophie-Anne, t'es même pas game!!!)... sauf qu'à chaque fois, je me ramasse avec un ti bout d'étiquette dans les mains et un gros dégât de colle et de restant de papier sur l'objet en question. Dans les pires des cas, j'ai aussi de la gomme sur les mains. (Et chéri d'amour, ne souris pas trop ici, parce que tu es coupable du même crime que moi!)

Contre: les faux espaces minimalistes. Les designers nous ont mis dans la tête ces dernières années que le minimalisme c'est mieux. Que c'est l'apogée du design. Si une partie de moi est d'accord avec l'idée du minimalisme, je connais, en réalité, très peu de gens qui peuvent vivre ainsi. Laissez-moi m'expliquer. À l'image des intérieurs japonais, un vrai espace minimaliste cache des espaces de rangement derrière ses murs, sous les surfaces (tables, comptoirs et autres) ou sous les escaliers. Montrez-moi un espace minimaliste bien conçu et je saurai vous montrer de multiples cachettes pour aménager les objets nécessaires au quotidien. C'est très ingénieux. Toutefois... et c'est là que se cache la faille du système, cela signifie que tous les objets nécessaires à votre vie puissent s'y ranger. Dans ce système, chaque objet a sa place (même l'essence à briquet et la gomme à effacer). Et si vous n'y aviez pas pensé, cela signifie aussi que vous devez ranger chaque objet à sa place dès que vous avez terminé de l'utiliser. Parce que personne ne veut d'un espace minimaliste avec des trucs sur toutes les surfaces. Vous vous sentez à la hauteur d'un tel mode de vie? Je vous lève mon chapeau. Moi? Je retourne à mes bibelots!

Bon ménage de printemps... il ne reste que quelques jours avant l'été et les vacances!!!

dimanche 8 juin 2014

Propre propre propre

Je me dis constamment que je dois écrire plus souvent sur le blogue. Pourtant, dès qu'un article est écrit, j'ai l'impression de cligner des yeux et... pouf! 3 semaines sont passées.

Ces 3 dernières semaines ont été empreinte d'un esprit et d'une atmosphère d'été. Je me demande si c'est parce que je suis occupée, ou vieille, ou parce que je vois le monde à travers les yeux de mes enfants maintenant, mais est-ce ce que c'est juste moi ou le printemps n'a jamais eu lieu cette année? J'ai l'étrange impression que, de l'hiver, nous nous sommes directement projetés dans l'été.

Dès que nous ne travaillons pas, nos dernières journées ont été passées au parc, au potager, en balade à pied ou à vélo ou en excursion un peu plus loin (comme à Burlington ou dans le Mile End).

Et de retour au bercail, on expérimente avec des projets de bricolage, de couture et... de la fabrication de savon!

C'est le nouveau dada de mon chum et moi. Quand les enfants sont couchés, on fabrique notre savon. Par cela, je n'entends pas que nous achetons des pains de savons chez Omer DeSerres que l'on fait fondre pour les remouler... non, non, non!!! Je parle ici de chimie authentique. On mélange nos huiles et émollients naturels avec une solution d'hydroxyde de sodium. Toute cela est fait avec minutie et précaution (parce que l'hydroxyde de sodium - ou soude caustique - est hautement alcaline et génère des vapeurs nocives lorsque dissoute dans de l'eau!... mais on fait attention!!!), puis on ajoute notre touche avec des huiles essentielles, des épices et autres pigments et parfums naturels. J'éprouve un immense plaisir à passer du temps avec mon chum à créer quelque chose de fonctionnel et avec un respect des ingrédients et du procédé. 

On a fait trois «batches» de savon jusqu'à maintenant et je peux vous dire que ce n'est qu'un début! La première fois, tout semble si compliqué mais, à la troisième fois, tout était déjà une partie de plaisir et paraissait simple (d'ailleurs Lili-Rose m'a même aidé à peser les ingrédients sécuritaires avant d'aller se coucher!). Alors que Marc se spécialise dans la partie «scientifique fou» de l'affaire, je m'occupe davantage du côté recette, d'équilibrer le mélange des différentes huiles que nous utilisons et de l'accord des parfums. Chacun se sent à sa place et chacun contribue au procédé.

Nous voici à l'oeuvre dans la création et à couper nos savons (après 3 jours de repos). Une fois tout cela fait, nous faisons sécher nos savons 3 semaines de plus pour permettre à la réaction chimique de se compléter et au savon de devenir propre à l'utilisation.

  







Jusqu'à maintenant, nous avons créé des recettes parfumées ainsi:

- à la lavande et à l'avoine
- au romarin, à l'avoine et au miel
- au gingembre et à la citronnelle 

Si vous voulez vous lancer vous aussi dans la fabrication de savon, je vous suggère quelques références. Elles sont en anglais mais, pardonnez-moi, puisque les références se font rares en français.

- Natural Soapmaking par Elizabeth Letcavage
- Youtube, curieusement pour regarder de nombreuses vidéos sur le procédé avant de vous lancer dans les produits chimiques!!!
- Brambleberry.com (pour de l'équipement, des démos et un calculateur pour créer vos recettes)
- La boutique Chamane à Longueuil pour vous procurer de l’hydroxyde de sodium

Dans les cartes pour nous, il y a un savon à l'argile, et une recette avec de la sauge et d'autres ingrédients de notre potager, certainement. Si vous vous lancer dans l'affaire ou que vous êtes déjà un artisan du savon, n'hésitez pas à me partager vos recettes!!! Chez nous, on sait déjà qu'acheter du savon est une chose du passé!

lundi 12 mai 2014

Un kit de survie de grande fille

Ma belle-soeur et mon frère se marient samedi prochain (insérez le cri aigu de votre choix ici, je suis hyper énervée!!!). Il allait donc de soi que l'on célèbre ça entre filles une dernière fois avant que mademoiselle devienne madame...

On a fêté honorablement samedi et on a essayé de gâter le plus possible notre bachelorette préférée. Un savant mélange de déguisements, jeux, cupcakes, manucures, bonne bouffe, karaoke et cocktails (bien sûr!) s'est chargé de la situation.

Histoire de traverser la journée avec énergie et  grâce (?!?), je nous avais concocté des petits kits de survie!!


Pardonnez le langage sur le diachylon mais, parfois un bon gros mot bien placé en dit long... Je peux vous dire que nombreux des articles du sac ont été utilisés... mais je ne vous dit pas lesquels!

La fête est finie, on retourne aux choses sérieuses... Bonne semaine!

P.S.: Un merci tout spécial aux parrain et marraine de notre plus jeune pour s'être occupés des enfants pendant que papa travaillait et que maman faisait la fête!!!

mardi 6 mai 2014

Compromis mère-fille

J'étais toute bien intentionnée lorsque j'ai annoncé que je vous offrirais des recettes de légumes, mais il semble que ma créativité me pousse ailleurs. Je cuisine des légumes tous les jours, certe, mais on dirait que je n'ai jamais ma caméra à portée de la main lorsque vient le temps de montrer tout cela, ou encore que l'éclairage du soir me décourage à prendre des photographies, ou encore que j'oublie...

... Mais! J'ai d'autres recettes dans mon sac que j'ai vraiment envie de vous partager à commencer par la création de ma grande fille de 3, presque 4, ans.

Comme faire pour renouveler l'intérêt pour la nourriture saine à la fin du repas sans tomber dans le yogourt ou la compote de pommes. J'ai pensé créer une salade de fruits spécial Lili. L'idée de Lili-Rose? Ajouter des guimauves... pas super santé, me direz-vous, mais elles sont entourées de tous ces fruits, ce qui est assez pour rendre la maman en moi plutôt satisfaite du résultat et de l'enthousiasme de ma progéniture à engouffrer le tout. Encore mieux, ce dessert utilise des trucs que j'ai toujours à ma portée, ce qui est parfait lorsque les fraises, bleuets, raisins et kiwi de l'épicerie sont déjà disparus.

La voici.

Salade de fruits de Lili



Une orange, coupée en suprêmes 
Des morceaux de poire (fraîche ou en conserve, j'ai utilisé des conserves maison)
Des fraises décongelées
Des petites guimauves (je n'en avais plus, j'ai donc coupé une grosse en morceaux)

Franchement, vous pourriez utiliser n'importe quels fruits ici. Suffit de mettre de petites bouchées de nuages sucrés sur le tout pour donner la touche Lili à votre salade de fruits préférée. Bon appétit!

vendredi 18 avril 2014

Flower Power

Je suis toujours émerveillée de voir que certaines personnes ou compagnies ne se limitent pas à ce qui semble possible, lorsqu'une idée folle est prise en charge par des gens peut-être un peu fous aussi, mais surtout incroyablement ambitieux et créatifs.

Lorsque j'ai vu cette vidéo publicitaire de Sony (ainsi que le mini-documentaire qui l'accompagne à propos du making-of) j'ai été éblouie.

Assez de mot, je vous laisse sur les images:






Vous auriez aimé y être? Moi aussi.

lundi 14 avril 2014

C'est dans la famille

On est pas mal tous, à un niveau ou un autre, des artistes dans la famille. Mon (plus jeune) frère ne fait pas exception.

Je me permets de lui faire des éloges ici, avec raison. Antoine compose, joue et enregistre lui-même toute la musique qu'il crée. Il sait savamment articuler les notes qu'il écrit - que ce soit pour lui ou pour ses clients nombreux et reconnus.

Ayant depuis longtemps été inspiré par le monde des jeux vidéos et du gaming en général, il semble normal que ses dernières entreprises musicales aient été pour des applications, plus récemment pour un jeu intitulé Chilie.

Chilie -Music from and Inspired by- cover art

Je vous invite à télécharger l'application sur l'AppStore ou Google Play ou, encore mieux, à encourager Antoine directement en téléchargeant sa musique, en échange d'une contribution volontaire via Bandcamp.

Tant qu'à y être, profitez-en pour télécharger ses compositions pour l'application Gentlemen Ricochet, si ce n'est pas déjà fait, bien sûr!

Bonne écoute! et merci de passer le mot!

mardi 8 avril 2014

Question de goût

De retour d'Edmunston, où pendant 5 jours, nous avons eu droit à 3 vagues de précipitations gelées, nous sommes revenus à Montréal sous le thème du printemps. Et même si cette journée est dominée par la pluie et la grisaille, je suis pleine d'espoir et de bonne humeur à l'idée que l'hiver est finalement derrière nous.

Sur ce, je cherchais un filon pour une série d'articles à vous présenter, histoire d'être plus assidue au blogue et fuir le syndrome de la page blanche. Le temps doux me voit renouer avec le plaisir des nombreux projets de maison et derrière les fourneaux également. J'avais vraiment envie de vous présenter des recettes et des trucs de cuisine pour réactiver l'envie de mettre la main à pâte. 

Sur ce, j'ai choisi de vous parler d'ingrédients trop souvent mal-aimés et j'ai nommé: les légumes! Chez nous, les légumes sont toujours variés, préparés de nombreuses manières, au point où ils volent souvent la vedette sur notre table. On m'a demandé mainte fois comment je fais manger des légumes à mes enfants. Je suis désolée si ma réponse est choquante, mais la réalité est que mes enfants mangent des légumes parce que je prends le temps de les cuisiner et qu'ils goûtent bon. 

En Amérique du Nord, on voit trop souvent de la laitue mouillée dressée d'une vinaigrette sans goût, du brocoli et des carottes cuits à la vapeur (mais sous-cuits) et sans aromates, des cabarets de crudités avec des radis entiers plus gros qu'un poing, et j'en passe. Si on reproche aux enfants (et aux adultes aussi!) de ne pas manger ces légumes, je ne peux les blâmer.

Mes filles aiment la bonne nourriture, un point c'est tout. À quelques exceptions près (textures difficiles ou goûts très acide ou amer), si elles refusent de manger quelque chose, c'est soit qu'elle n'ont pas faim, soit que ce n'est pas bon.

Ainsi, hier, lorsque j'ai voulu donner à toute notre famille le goût de manger des légumes au point d'en vider toutes nos assiettes et de s'en lécher les doigts, j'ai cuisiné une plaque de légumes grillés à l'asiatique. Voici comment en faire autant chez vous dès ce soir:


Poivrons rouges et carottes d'influence asiatique




J'ai utilisé 2 poivrons et un petit sac de carottes. 
Coupez les poivrons en tranches (environ 1 cm) et les carottes en bâtonnets (ou utilisez des petits carottes, ce que j'ai fait, puisque c'est ce qui me restait au frigo).
Mettez les légumes dans un contenant refermable (alias un Tupperware ou l'équivalent) et y ajouter les ingrédients suivants:

1 c. à table d'huile d'olive
1 c. à thé de sauce de poisson
1 c. à thé de sauce soya
1 c. à thé de mirin
1 c. à thé de vinaigre de riz
Du sriracha, au goût (environ 1/4 de c. à thé pour le palais de nos enfants)

Refermez le contenant et brassez le tout pour recouvrir de marinade chaque morceau de légume.
Étalez les poivrons et les carottes sur une plaque et enfournez à 400°F.

Combien de temps devez-vous cuire les légumes? La réponse est à la fois floue et incroyablement simple: aussi longtemps qu'il le faille pour que vos légumes soient hyper tendres!

Il n'y a rien de plus repoussant qu'un légume sous-cuit. Dans ce cas-ci, vous voulez que vos poivrons soient souples, suintants et légèrement bronzés. Pour les carottes, elles doivent être facilement transpercées par un couteau. 

Mais comment faire? Surveillez vos légumes à la mi-cuisson (environ 20 minutes) et ajustez le tir:

- S'ils ont tendance à noircir, sans s'attendrir, tassez-les les uns sur les autres pour favoriser le développement de vapeur;
- Au contraire, s'ils cuisent en générant beaucoup d'eau et ne rôtissent pas, espacez-les.

De nouveau, vers la fin de la cuisson, vérifier vos légumes - surtout les carottes- avec un couteau. Le test décisif? Vous devez les transpercer fa-ci-le-ment. Si vous hésitez à savoir si vos légumes sont assez cuits, c'est qu'ils ne le sont pas. Un point c'est tout. Laissez alors passer un autre 5 minutes - le temps de vous faire un cocktail et de demander aux enfants de mettre la table - et revenez plus tard sortir vos légumes du four.

J'ai servi le tout avec un saumon en coûte de sésame et un restant de pâtes ressuscité avec de la coriandre et un peu de sauce teriyaki. Mais, franchement, ils seraient à leur place avec un tofu grillé ou n'importe quelle viande apprêtée avec une légère (ou une grande) influence asiatique. Ils siégeraient aussi merveilleusement sur une salade tiède. Un bol de riz ferait l'affaire aussi. 



J'ai fait assez de légumes pour qu'il y ait des restants... du moins c'est ce que je pensais. Je vous assure que vous ferez des heureux avec cette recette, à commencer par vous. Donnez-m'en des nouvelles!

mardi 1 avril 2014

Edmunston avec Albert

Notre petit Albert nous fait voir du pays ces temps-ci. C'est la tournée des Salons du livre et nous serons cette semaine à Edmunston, au Nouveau-Brunswick pour présenter le livre d'Albert le Curieux sur la magie et pour animer des ateliers.

Venez nous rencontrer si vous êtes du coin ou dans le coin! Je participerai également à une table ronde le dimanche 6 avril sur le blogue au féminin.

J'en profite pour vous inviter à aimer ma page Facebook Sophie-Anne Vachon, art + illustration. Vous serez aussitôt inscrits au concours pour gagner une de mes oeuvres en édition limitée! Faites vite!!! Il ne manque que 35 inscriptions avant la fin du concours!

lundi 31 mars 2014

Mise au point professionnelle

Qu'est-ce que vous faîtes dans la vie? C'est LA question à mille piastres pour moi. Si vous avez lu l'introduction de mon blogue, vous comprenez pourquoi.

Je n'ai jamais su quoi répondre.

J'ai connu plus de constance et de stabilité d'emploi dans mon emploi en centre d'appel, lorsque j'étais à l'université, que depuis que j'ai quitté les bancs d'école. Mon CV semble changer plus rapidement que les saisons et je suis en constante évolution. Être artiste multidisciplinaire (peinture, dessin, graphisme, artisanat, magie et rédaction occasionnelle) a ses avantages et son lot d'incertitudes.

Comment décrire mon travail? C'est à la fois flou et spécifique. Je ris souvent (amicalement) de nos amis qui ont des jobs d'intello et qui sont incapables de nous expliquer leur travail (ingénieurs à toutes les sauces et consultants pour des firmes qui portent bien des noms de famille me viennent tout de suite en tête), mais la réalité est que j'ai moi-même un travail difficile à décrire.

La semaine dernière, Marc et moi avons regardé le documentaire Eames: The Architect & The Painter. Je connaissais Charles et Ray Eames comme de légendaires designers, mais j'ai appris qu'ils ont passé toute leur vie à redéfinir leur profession et qu'ils refusaient de se sentir limités à un domaine. D'architecte et peintre, ils sont devenus designers, puis cinéastres, muséologues et publicitaires et ils ont fait des va-et-vient entre ces domaines toute leur vie. Ils choisissaient simplement le médium qui se prêtait le mieux à leur besoin créatif du moment. De nombreux artistes comme eux ont eu plusieurs chapitres à leur carrière et je crois qu'il n'y a rien de honteux dans tout cela. C'est en fait, plutôt ingénieux!

J'ai vu une carte d'affaires en anglais une fois qui résumait exactement ce que je souhaite véhiculer comme message pour mon travail: I make stuff. J'aimerais tellement trouver un équivalent français à cette expression. Mais même cela donne une idée très vague de mon travail. D'ailleurs, mes parents et mes meilleurs amis ont de la difficulté à comprendre ce que je fais.

Afin de clarifier la situation pour eux (pour vous et moi aussi!):

Je me décris avant tout comme illustratrice et artiste. 

Je suis aussi accessoiriste et couturière. 
À l'occasion, je me prête aussi au jeu de la consultation artistique, de l'assistance de magicien et du graphisme. 
Mais avant tout, je suis illustratrice et artiste.

Est-ce plus clair? Je n'en suis toujours pas certaine.

Pour moi, ça veut dire que mes journées sont remplies de dessin, de construction de matériel de magie, de traitement et de création d'images pour nos livres, pour des spectacles et ateliers de magie et pour de la marchandise pour mon site. Il a aussi les nombreux aller-retours chez l'imprimeur (pas mal toute les semaines!), et bien de la route (tant pour les spectacles que les Salons du livre et la recherche de matériel).

J'apprends à être plus à l'aise avec les journées qui se suivent et qui ne se ressemblent pas. J'apprends à compartimenter mon travail de création, de la business et de notre vie familiale (qui ont tous lieu dans notre appart') et, menfin, j'apprends - tranquillement pas vite - à répondre à la fameuse question Qu'est-ce que vous faîtes dans la vie? 



Ça répond à la question?







mardi 18 mars 2014

In a New York state of mind

Il y a plusieurs semaines que j'ai écrit sur le blog... j'avais la plume moins habile et mon esprit était ailleurs, semble-t-il. J'ai suivi le courant et il me ramène maintenant devant mon écran.

La semaine dernière, mon chum et moi avons pris congé d'enfants (merci Amira!) et nous sommes allés à New York City (Brooklyn et Manhattan!) pour passer du temps ensemble et pour recharger nos batteries créatrices. 

J'adore Montréal mais, après un certain temps, j'ai besoin d'aller voir ailleurs pour mieux voir ce qui se trouve chez moi. Les destinations plus éloignées et exotiques sont hors de notre portée pour l'instant. Dernièrement, quand on voyage, c'est au Canada ou aux États-Unis. Et, franchement, je ne me fatiguerai jamais d'aller à New York. New York change tout le temps: on y découvre donc toujours de nouveaux coins, des petites boutiques indépendantes (et des chaînes que nous n'avons pas ici, soyons francs!), des restaurants où on mange comme des rois pour une bouchée de pain. On y trouve toutes les dernières tendances. Il y a un respect pour les vrais objets de luxe et la main d'oeuvre de qualité et la scène artistique est foisonnante. Il est dur de passer par là sans se sentir grandir intérieurement (ce qui, coïncidentalement, est inversement proportionnel à l'action de notre porte-feuille).


On the road again!
Nous avons passé deux petites journées là-bas, mais nous y sommes passés comme des tempêtes, explorant presque tous les coins de Williamsburg (le Plateau de Brooklyn) que nous étions anxieux de voir pour la première fois. La majeure partie de notre temps fut passée à explorer le Brooklyn Flea (duquel nous ramenons un buste de phrénologie, une lettre «C» en métal et des dessins d'un artiste local) et les magasins vintage du coin, à acheter des pickles chez McClure's et à se goinfrer de chocolat chez Mast Brothers. Et à Brooklyn, comme dans la city, nous avons mangé comme des rois (du grilled-cheese, en passant par les empenadas et les cupcakes au bacon!) et bu des cocktails extravagamment recherchés avec des arômes de fumée, des tintures et bitters maison et des alcools artisanaux faits sur place. Et que dire du café! J'ai appris lors de ce weekend, que la consommatrice avertie et la caféïnomane que je croyais être ont des croûtes à manger côté techniques d'infusion, de percolation et j'en passe... (à ce propos, j'ai déjà mis de côté à la bibliothèque des livres qui m'ont été recommandés à ce sujet chez Stumptown, la mecque du café. Vous pourrez bientôt m'appeler Barista Éparpillée!)


Notre nouveau buste de phrénologie, a.k.a. Angus
Le «C» de notre abracadabra provient du Brooklyn Flea
Je ne pourrais passer sous silence ma virée shopping newyorkaise. Je suis une marathonienne du magasinage (ce n'est pas un secret) et mon mari est un fidèle assistant lorsque j'attaque une boutique. Il est toujours patient et m'offre de sages conseils. Pour ma part, je suis sans pitié. Je traverse une boutique en quelques minutes, à peine, et j'ai développé l'oeil pour dénicher LE morceau pour moi. Je n'ai pas toujours été comme cela, mais j'ai appris à magasiner efficacement. Mes trucs pour sélectionner un vêtement? 
  • Toucher les tissus et apprendre à repérer les matériaux de qualité.
  • Prendre plus d'une grandeur pour l'essayage. Si j'habille normalement un Small, je prends aussi un X-Small et un Medium, puisque chaque compagnie possède ses propres chartes de tailles.
  • Si je fais WOW, je l'essaie. Si je fais BOF, il reste là.
  • J'essaie à la vitesse de l'éclair. Dès que j'hésite, c'est signe que ce n'est pas pour moi.
  • Après avoir choisi mes coups de coeur qui me font comme un gant et dont je suis éperdument amoureuse (il ne devrait rester que 2 ou 3 morceaux), je regarde le prix (pas avant!!!).
  • Si mon coeur et mon porte-feuille sont en accord, j'achète le ou les vêtements. S'il y a discorde, je remets le morceau sur les rayons et je réfléchis à la question pendant un ou deux jours. S'il me chicote encore après ce temps et qu'il est toujours disponible, je retourne le chercher. S'il est sorti de mon esprit, il n'était pas pour moi. S'il n'est plus disponible, je le recherche dans d'autres boutiques ou en ligne. S'il n'y en a vraiment plus, je fais confiance à l'univers... c'est qu'il y a quelque chose de mieux qui m'attend!

Cette fois-ci, mes victimes furent un sac-a-main en cuir taupe à l'aspect vintage, deux tops en dentelle, une tunique, un lariat, un bracelet et un chapeau seconde main en feutre que j'ai négocié aux Brooklyn Flea. Je suis aux anges!!! Nous avons fait les boutiques (Madewell, Free People et Frye, entre autres) et attaqué quelques classiques à Manhattan tels que le Lego Store, FAO Schwartz et Magnolia Bakery (duquel nous avons ramené des cupcakes pour mes parents!). J'aime magasiner autant les vêtements que les jouets et la nourriture. Notre arrêt obligatoire fut chez Whole Foods, une épicerie grande surface où l'on trouve tous les produits biologiques, équitables et étiques possibles et imaginables. Nous avons fait le plein de shampoing, de céréales et de beurre d'arachide style Kraft, mais complètement bio.


Avec mon nouveau (vieux) chapeau et mon délicieux drink fancy
Sur ce, à la demande de plusieurs de nos amis et notre famille, je vous laisse nos meilleurs adresses, nos coups de coeur pour un passage mémorable dans la ville qui ne dort jamais. 

New York ne dort pas, mais après deux journée aussi intense, je peux vous assurer que je dors comme un loire... et je rêve à tout ce que j'ai vécu là-bas!

See you soon NYC!

120 kiosques et 60 restaurateurs
À l'intérieur en hiver
80 North 5th St. (at Wythe Ave.), Williamsburg

Un classique japonais. On y trouve des bacs à revues, aux vêtements, aux meubles à assembler. Tout y est minimaliste. Même si ce n'est pas votre style, ça vaut le détour juste à voir.
Boutiques à Times Square, Soho, Chelsea et Cooper Square

Pour revoir votre définition du café. Ici, on a appris la différence entre un Chemex, un V60, un aeropress et j'en passe. Un café ne vous y coûtera que de 2 et 5$, mais vous y vivrez une expérience.  
18 W 29th Street, New York ou 30 W 8TH STREET NEW YORK
Aussi à Portland (Oregon), Los Angeles et Seattle

Chaîne d'épiceries de produits biologiques, équitables, mais surtout étiques. À noter, leur bar à salade et plats chauds qui nous renverse à chaque fois (pour manger sur place ou emporter). On en retrouve un peu partout aux États-Unis et à Vancouver et Toronto au Canada. Cette année, un nouveau magasin ouvrira à Ottawa. 
Third and 3rd, Brooklyn
ou Union Square (entre autres) à Manhattan

Pour acheter une tête de cerf empaillée, des insectes encadrés, ou des crânes sculptés dans des pierres semi-précieuses. On se croirait dans Indiana Jones. Allez-y pour zyeuter (si votre coeur le veut).
120 Spring St., New York

Resto italo-américain, authentique et peu dispendieux. Il vous faudra être patient, mais le jeu en vaut la chandelle. La chandelle, c’est : un sandwich au poulet parmigiano ridicule, des bâtonnets de mozzarella frits maison et des légumes tous plus renversants les uns que les autres. Mon chum dit y avoir mangé les meilleurs choux de Bruxelles de sa vie (bon, je vais devoir revisiter ma recette!).
248 Mulberry St. Between Prince & Spring (Little Italy), New York

Le camion se promène pour répandre la bonne nouvelle via macaronis au fromage et grilled-cheeses (en maintes variations, la mienne au cheddar, bleu, bacon et cornichon). Nous avons goûté leurs créations à Smorgasburg dans le Flea de Brooklyn. Visiter leur site ou leur feed Twitter pour savoir où les trouver. Vous me remercierez.

mercredi 22 janvier 2014

Refaire surface

Il y a trois mois que je n'allaite plus ma plus jeune et je commence, euhh enfin, j'ai l'impression de commencer à voir la lumière.

Pendant les presque quatre années qui se sont écoulées depuis l'arrivée de notre premier enfant, je n'ai pas chômé, au contraire. Mon aînée n'avait que 16 mois quand je suis retombée enceinte. Je venais à peine de finir d'allaiter ce bébé-là quand mon corps a été repris en otage par un autre humain pour autre 2 ans (mon calcul de grossesse+allaitement). Pendant ce temps, j'ai pondu presque deux livres avec mon mari, remonté sur scène entre les grossesses et après la dernière (donc remis mon corps plus ou moins en forme), monté une exposition solo de mes œuvres, élevé mes filles, tenu un jardin et fait une quantité non raisonnables de projets de cuisine et de DIY (do-it-yourself... désolée, mais il n'y a vraiment aucun équivalent français!) .

Certains se diront peut-être que je n'y vais pas de main morte dans mon choix de mots et que je suis dure avec mes enfants. Je ne crois pas. Je les aime. Je suis folle de mes deux filles. Mais la réalité de porter, de mettre au monde et de nourrir deux enfants avec mon corps a été plus difficile que je ne l'avais envisagé. J'avais pourtant un regard lucide face à la maternité, je crois. Je m'attendais à une route avec des embûches, son lot de difficultés et des nuits de sommeil écourtées, voire annulées. La vraie réalité a été encore plus difficile. J'entends ici tous ceux qui me disent: «Oui mais ton expérience est aussi plus valorisante et merveilleuse que tu ne t'y en attendais, non?». Je peux seulement dire que ceux qui se permettent ces commentaires appartiennent habituellement à une de deux catégories de gens: ceux qui n'ont pas d'enfant et ceux qui en ont, mais qui sont grands depuis longtemps et qui semblent, par une intervention divine, avoir oublié à quel point c'est dur d'être maman ou papa (avec chance, j'appartiendrai un jour à cette catégorie!).

J'ai aussi entendu beaucoup de commentaires à propos de mes exigences envers moi-même. Oui. Je suis exigeante. La réalité est que j'aime l'être. Pas d'un point de vue de fanatique, mais du point de vue d'une femme qui s'intéresse à plein de choses et qui considère une journée sans créativité incomplète. Je veux faire des choses de mes journées et, bien que je reste à la maison avec mes filles (de moins en moins, mais encore plusieurs jours/semaine), je ne peux me résigner à changer des couches et jouer aux blocs toute la journée. J'ai aussi besoin de vivre dans mon corps en faisant un peu d'exercice, de faire une bonne bouffe, de m'habiller avec intention, de travailler à une oeuvre d'art, de faire fonctionner mon ciboulot, de vivre dans un environnement en ordre, de passer du temps en amoureux avec mon chum et d'avoir 8 heures de sommeil (o.k., je mens ici, ce que je veux réellement, c'est 9,5 heures de sommeil... a girl can dream!).

Mais bon, la lumière a commencé à apparaître pour moi quelques semaines après la fin de l'allaitement de Pénélope. Coïncidence? Je ne sais pas.

D'abord, je dois avouer que je souhaitais l'allaiter longtemps, plus longtemps encore que je ne l'ai fait. J'ai allaité ma première fille 1 an et je m'étais donné 2 ans comme idée cette fois-ci. Pour plusieurs raisons, j'ai arrêté à 14 mois cette fois-ci. C'est à la fois une réussite et une défaite pour moi. Je suis heureuse d'avoir offert ce cadeau à ma fille. Je suis aussi déçue de n'avoir pas su continuer plus longtemps. J'admire les femmes qui le font, mais je ne juge pas celle qui ne le font pas. La réaction que je vis est face à ma réalité avec mon enfant.

Il n'y a pas de leçon, pas de morale à tout ce que j'écris ici. Il y a des faits, c'est tout. Nous avons décidé d'avoir deux enfants, mon mari et moi. Je les ai porté, mis au monde et allaité. Je suis si fière de moi. Je suis aussi soulagée. Enfin, je suis triste, puisque cette étape de ma vie est finie. La lumière que j'aperçois et qui me montre que les difficultés du début sont derrière moi, c'est aussi le signe que l'étape des bébés est derrière moi... dure réalisation.

Il n'y a pas de leçon, pas de morale à tout cela...? pas tout à fait. J'ai appris une chose: je dois apprendre à être flexible et à redéfinir mes attentes, continuellement... et ça, c'est loin d'être fini!

À la fin des contes de fées, il est toujours écrit, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, comme si c'était une finalité... personne ne parle jamais d'après. Il se passe quoi après? Je dois trouver ma propre réponse semble-t-il.

lundi 6 janvier 2014

Du nouveau pour la nouvelle année

J'adore les résolutions, ce n'est pas un secret. Mais plutôt que de vous parler de mes résolutions en long et en large, j'ai décidé d'agir cette année.

Je cours installer mon exposition à l'Institut de Santé Publique dès demain. Vous ne travaillez pas là? Pas de problème, puisque vous pouvez visiter mon exposition virtuelle sur ma page Etsy.

Vous y trouverez plusieurs œuvres, dont les deux plus récentes. Une plus romantique (idéale si vous voulez vous prendre à l'avance pour la Saint-Valentin) et une autre pour botter les fesses de la nouvelle année.

Bon 14!



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