lundi 25 juin 2012

Évolution d'une table et autres trouvailles de ventes de garage

Depuis quelques mois déjà, nous avons pris la décision de moins consommer et d'acheter davantage usagé lorsque possible. Je suis donc au paradis depuis quelques weekend déjà. Les ventes de garages sont l'endroit idéal pour dénicher des accessoires de cuisine, des vêtements pour enfants, des jouets et des petits meubles en manque d'amour. Nous avons été très chanceux cette année. 

Nous avons refait nos stocks de pots Mason en trouvant ça et là des boîtes pleines de pots pour 1 ou 2$. Ceux-ci ne demandent qu'à être remplis de confiture de fraises et de sauce tomate maison!

Notre fille a quasiment refait sa garde-robe et nous lui avons trouvé une jolie pile de livres (dont une vingtaine de Martine) pour la modique somme de 5$. 


Nous avons déniché un contenant à barbicide d'époque que nous avons converti en distributeur à pailles (après un bon lavage...!) et une vieille fiole d'acide sulfurique pour y transvider mes cosmétiques. Beaucoup plus glamour que les contenants en plastique!

  

Nous avons acheté un petit banc parfait pour se nicher sous le pupitre de ma machine à coudre. Je n'aurai donc plus à constamment emprunter une chaise à la table de cuisine pour m'asseoir à un projet de couture. Après avoir recouvert son siège d'un tissu plus à jour, personne ne devinera qu'il ne s'agit pas d'un meuble danois ou suédois des années 20!

Pour la chambre de nos filles, nous avons trouvé une commode à 4 tiroirs pour le prix ridicule de 3$. Un traitement de peinture original et le voilà maintenant bien à sa place dans l'embrasure du garde-robe que nous avons converti en coin rangement et bibliothèque.

 

Enfin, notre fierté cette année est une table de cuisine. La nôtre était sérieusement trop petite et, avec une autre cocotte en chemin, nous étions en recherches depuis quelques temps déjà pour une solution pratique et économe... mais aussi esthétique. Quand j'ai montré cette table dans le recoin d'une entrée de garage à mon chum, il a presque ri de moi. Mais il a cru en mon projet et, après quelques heures de sablage de sa part et de multiples couches de peinture jaune canari sur les pattes et les travers (il me fait confiance mon chum, non?), notre nouvelle table semble être un design spécifiquement conçu pour notre décor. Je suis bien heureuse du résultat! 
 



Nous continuons d'être à l'affût des nombreuses ventes de garage, encans et ventes d'antiquaires autour de chez nous. S'il y en a dans votre coin, tenez-moi au courant! 

Et si vous préférez garder l'info pour vous, afin de faire des récoltes plus fructueuses... je vous comprends un peu quand même... et je vous souhaite de faire de bonnes trouvailles!

mardi 19 juin 2012

Le bilan de la Fête des pères, par Monsieur Éparpillé

Dimanche dernier, étant le géniteur de la progéniture grandissante de Mademoiselle Éparpillée, j’ai eu le droit à une journée de célébrations. Suivant la tradition, j’ai eu le droit à une fête des papas digne de ce nom. Ma fille est venue me réveiller avec une carte, un cadeau et un petit déjeuner mémorable. S’en suivit la lecture dune histoire expliquant que son papa était le meilleur, quelques sorties-surprises, sans oublier les inévitables repas en famille.

C’est en dînant avec mon grand-père (l’arrière grand-père de ma fille!) que je me suis posé la question, suis-je vraiment un homme!?! Cela peut sembler étrange, mais j’aborde tout juste la trentaine, je suis papa depuis à peine deux ans: tous ces titres semblent accompagnés d’une image qui ne me colle pas encore à la peau. Mon grand-père me raconte des histoires de la guerre où il était soudeur, du fait qu’il avait deux emplois simultanés pour nourrir sa famille et que lorsqu’il faisait un simple potager avec ma grand-mère, ils avaient pas loin d’une centaine de plants de tomates (bon là il exagère, mais c’est faute de raconter des histoires de pêche).

Tout cela semble venir d’une autre époque dénue de commerce international, de fast food et de Wikipedia. Mais au travers de ses propos, j’ai encore l’impression d’être témoin des récits d’un super héros. Tel un MacGyver, j’ai le sentiment profond que je pourrais perdre mon grand-père en forêt et qu’il aurait la capacité de survivre avec un couteau suisse et trois pieds de ficelle. Pourquoi ne connais-je pas d’homme de mon âge qui me fait penser à ça?

J’ai trente ans et je connais vraiment trop de gars qui passent leurs soirées à jouer à des jeux vidéos, qui ne sont pas capable d’assembler leur barbecue et qui demandent vraiment trop souvent à leurs blondes d’ouvrir le pot de pickles… si vous voyez ce que je veux dire. « Où sont les vrais hommes?», me dirait Mademoiselle Éparpillée.

Voici donc quelques suggestions pour célébrer votre « manhood », votre virilité.  Honorons le fait que nous vieillissons et que c’est à notre tour de prendre le flambeau laissé par nos pères et nos grand-pères!
  • Mettez un chapeau. Pas une calotte, un chapeau. Pis enlevez-le quand vous entrez à l’intérieur, juste parce que c’est galant et un peu vieux jeu.
  • Quitte à être dedans, ouvrez la porte de la voiture à votre blonde et marchez du côté de la rue si vous prenez une marche avec elle. C’est peut-être banal, mais sans ces gestes, où est passé le romantisme?
  • Apprenez à faire un nœud de cravate.
  • Essayez de vous « gosser  queqchose » en bois. Faites-vous une cabane à oiseau, construisez une boîte à thé pour votre mère ou réparez juste une moulure dans votre appartement. Vous n’avez pas idée à quel point on se sent puissant en utilisant une scie ou une sableuse à ruban!
  • Faites un potager! Y’a rien comme jouer dans la terre et manipuler une pelle pour sentir l’effort physique et connaître la satisfaction du travail accompli. En plus, au bout de la ligne, vous aurez de la bouffe qui ne vous coûte rien pour un petit bout.
  • Prenez un cours de premiers soins. J’ai terminé ma formation CSST récemment et y’a quelque chose de très masculin à connaître la réanimation cardiaque et à savoir comment utiliser un défibrillateur.
  • Apprenez à cuisiner quelque chose de compliqué comme un soufflé ou du risotto. Votre blonde bave probablement à la vue de Chuck Hugues ou Louis-François Marcotte... vous allez gagner des morceaux de robots en faisant de la bouffe de chef.
  • Oh et puis tant qu’à faire, lavez votre char à la main, buvez une 50 en chassant l’orignal et faites un barbecue avec ce que vous avez tué juste parce que c't'une affaire de gars.
Et si toutes ces suggestions vous épuisent ou vous rendent totalement indifférents, prenez au moins le temps d’aller voir votre père ou votre grand-père, demandez-lui de vous raconter des histoires autour d’un scotch et célébrez le fait qu’il reste encore des hommes, des vrais!

Cet article est une collaboration spéciale du magicien Marc Trudel. Marc a été le magicien officiel du Musée Juste pour Rire pendant 3 ans. Il est champion canadien de magie, auteur de la série Les coulisses de la magie, publiée aux éditions les Intouchables, et mari de Mademoiselle Éparpillée. Pour de plus amples informations sur Marc, ses réalisations et pour des renseignements sur ses spectacles, visitez www.marctrudelmagicien.com.


Pour lire un autre article de M. Éparpillé, cliquez ici.

jeudi 14 juin 2012

La tête dans les nuages


Avec le temps chaud, les visites au marché, les balades au parc et l'arrivée incessante du deuxième anniversaire de naissance de Lili-Rose, mon esprit est occupé par des pivoines parfumées, des envies de tartes et de confitures maison, des paniers de pique-nique bien remplis et copieux et des arcs-en-ciel de guirlandes et de bandanas pour décorer notre environnement et protéger nos cheveux du soleil... Ahhhh! l'été est parmi nous. N'est-ce pas merveilleux?

Le 20 juin, nous nous arrêterons pour célébrer la plus longue journée de l'année. Je sens un pique-nique dans l'air et je vous invite à emboîter le pas. Bon été!

mardi 12 juin 2012

Jeune, jolie et «photoshoppée»

J'ai récemment téléchargé l'application PicsArt sur mon téléphone Android et j'adore! C'est à la fois un appareil  photo, un logiciel de traitement d'image de base et un joli petit gadget pour dessiner... c'est du scrapbooking instantanné, quoi!

Je me suis amusée à jouer avec l'application dernièrement et, nouvellement maman à temps plein, j'ai profité de l'occasion pour demander à ma cocotte de se prêter au jeu de mannequin! (La première photo est une gracieuseté de mon papa qui a la même application. Notez la différence subtile de style entre lui et moi!, hihi!)







samedi 9 juin 2012

Vous, avec votre sac recyclable et votre ampoule éco-énergétique... Êtes-vous environnementaliste?


Ces jours-ci, je suis plutôt morose face à la situation environnementale et à notre attitude vis-à-vis de celle-ci. On semble non seulement se déresponsabiliser de notre rôle face à l'environnement, mais aussi jouer dans le déni et faire comme si tout était o.k.. Mais tout ne l'est pas.

Je me souviens une scène dans un épisode de la série Mad Men où, une fois le pique-nique familial terminé, la mère de famille secoue la nappe en pleine nature laissant derrière elle emballages divers et déchets de nourriture variés... Je ne suis pas la seule à avoir eu une réaction physique à la vue de ce comportement.

C'était les années 60, me direz-vous. Pourtant, nombreux sont les gens à continuer à agir de la sorte. Pas juste des vieux. Pas juste des jeunes. Pas justes les pauvres. Pas juste les riches. Un peu partout, les gens jettent leur déchets PAR TERRE. Juste à écrire ces lignes, je suis complètement éberluée.

Voici ce que nous trouvons à côté des balançoires et des glissoires au parc de notre quartier.

Mais qui sont ces gens? Ceux qui jettent leurs détritus par terre? Comment peuvent-ils ne rien ressentir en agissant ainsi?

Quotidiennement, j'observe les gens poser des comportements qui ne font aucun sens, qui sont hautement individualistes et très nocifs pour notre environnement. Cela me rend le coeur gros. Avec ma grande trappe, cela me met aussi dans le trouble, car j'ai souvent de la difficulté à ne pas me mêler de la situation... j'apprends peu à peu à ne pas m'immiscer dans la vie des gens qui ne le demandent pas... Mais, ouf! Ce n'est pas facile!

Vous les avez vu les gens qui commettent les actes suivants?
  • Laisser tourner la voiture au ralenti, avec la clim' dans le tapis, tout en ayant la fenêtre ouverte.
  • Laisser beaucoup de nourriture dans son assiette au restaurant et en faire jeter le contenu. (Pourquoi ne pas partager son plat ou rapporter les restants chez soi pour un lunch ou pour le donner à quelqu'un qui a faim?).
  • Acheter un pain à l'épicerie et demander un sac pour le mettre dedans. (N'est-il pas déjà dans un sac?).
  • Utiliser la voiture pour se rendre à 20 minutes de chez soi pour aller jogger sur un tapis dans un gym.
  • Déblayer son entrée en l'arrosant avec l'eau du boyau.
  • Tasser les feuilles de son terrain avec un souffleur à feuilles. (Nettement plus bruyant et beaucoup moins efficace qu'un râteau...).
  • Utiliser des produits chimiques pour éloigner les insectes nuisibles de son jardin (plutôt que d'explorer les alternatives naturelles, tel que le compagnonnage).
  • Acheter des fraises de Californie, alors que celles du Québec sont en plein début de saison (que ne ferions-nous pas pour sauver un ou deux dollars?).
  • Et j'en passe.
On est encore loin des comportements écolos typiques dont on entend tant parler comme acheter un sac réutilisable ou changer une ampoule chez soi pour un modèle moins énergivore... Ces gestes sont importants et méritent d'être adoptés, mais ils ne sont pas des passe-droits pour agir sans réfléchir le reste du temps.

Ces gestes individualistes me rendent pessimiste quand à la situation environnementale, mais c'est aussi notre position sur le sujet en tant que société qui me déprime. Il est vrai que de nombreux groupes environnementaux travaillent fort, mais suis-je la seule à trouver qu'ils ne se font pas entendre très fort? Et que les dirigeants politiques travaillent à censurer ceux-ci par tous les moyens possibles?

J'ai voulu m'impliquer dans ma municipalité de Brossard. Après de nombreux courriels et appels auprès des personnes responsables, j'ai réussi à me tailler une place auprès du comité consultatif sur l'environnement. Comité consultatif? Ce n'est qu'une grande expression pour indiquer qu'il existe un comité environnemental à Brossard. Toutefois, celui-ci ne fait rien. Il ne prend aucune décision et, même s'il est techniquement en place pour offrir des suggestions et des solutions auprès du conseil municipal, les seuls réels facteurs décisifs restent le budget et, surtout, les apparences.

Et à Brossard, les apparences sont importantes. Être environnemental à Brossard c'est surtout planter des arbres et bâtir des pistes cyclables qui ne mènent nulle part. Il y a des kilomètres de pistes cyclables, vous diront-ils. Mais si vous chercher à vous rendre au magasin à vélo, vous pouvez être certains de ne croiser aucune voie cyclable. Ni même praticable pour les piétons.

Les apparences? Voilà plutôt ce que l'on croise sur notre chemin à vélo...
Lors de mon bref passage au comité consultatif environnemental, nous avons eu de longues discussions sur l'avenir du compostage dans notre ville. J'ai parlé de l'idée de rendre disponibles des subventions auprès des parents qui souhaitent utiliser des couches lavables pour leurs enfants (subventions qui existent déjà dans de nombreuses municipalités, telle que LaPrairie, car l'utilisation des couches lavables permettent à la ville de grandes économies côté collecte de déchets). J'ai aussi abordé le sujet de l'absence de recyclage chez une majorité des commerçants de la ville (tels que les magasins Tau et Avril - soit disant à vocation écologique - et les Bureau en Gros - qui utilisent plus de papiers qu'on ne peut l'imaginer). Je leur ai aussi parlé du manque de poubelles et de bacs de recyclages dans les lieux publics, comme les arrêt d'autobus, et de la conséquente présence de déchets un peu partout dans la ville. Sur ce dernier point, par contre, des actions ont été depuis prises et des bacs à déchets et à recyclage ont été installés un peu partout dans la ville. Ouf! Il  fallait un point positif pour sauver la face de Brossard!

Un Québécois moyen utilise trop de ressources et d'énergie pour que la planète n'en souffre pas. Même chez nous, avec notre 5 et demi (bientôt habité à 4), avec une seule voiture, notre bac à composte dans le garde-robe et un potager communautaire, nous avons calculé consommer deux fois trop pour ne pas affecter négativement notre environnement. Ça fait réfléchir. (Si vous n'avez pas calculé votre empreinte écologique, je vous invite à faire un bref test sur le web.).

Face à tous ces comportements nocifs, à l'absence de prise d'action de nos instances gouvernementales et parce qu'il fallait que j'insuffle un vent de positivisme dans ma vie, j'ai arrêté de broyer du noir et j'ai commencé à agir. Au cours des dernières années, nous avons apporté beaucoup de changements à nos vie pour avoir un impact moins négatif sur l'environnement. Certains changements sont restés - éliminer des produits toxiques et choisir d'acheter usagé lorsque possible. Nous avons révisé notre approche pour d'autres habitudes - nous avons été végétariens pendant deux ans, mais il nous arrive maintenant de consommer de la viande à l'occasion. Ce n'est pas une simple recette de déculpabilisation, mais chaque geste, même le plus petit, compte. Nous continuons donc à réfléchir aux conséquences de nos gestes.

Réfléchir pour se sortir du pessimisme.
Réfléchir au fait que ceux qui causent du mal à notre planète le font rarement par méchanceté, plus souvent par ignorance.
Réfléchir à nos habitudes de consommation.
Réfléchir aux gestes que nous pouvons poser et aux façons dont nous pouvons nous engager.
Réfléchir à la façon dont nous pouvons transmettre ces valeurs à nos filles.

Pour nous aider dans notre réflexion familiale, quatre lectures nous ont beaucoup inspiré:

Ecoholic, Adria Vasil
Green Guide, David Suzuki
What to Eat, Marion Nestle
Organic Home, Rosamond Richardson

Je sais, je sais, les titres sont en anglais, mais ce sont de réelles bibles dans leurs domaines respectifs et ils nous ont beaucoup guidé dans nos choix jusqu'à maintenant.

Et vous, vous avez des sources d'inspiration environnementale? Vous avez été témoins de gestes positifs? Vous avez apporté des changements à vos habitudes pour être plus en accord avec vos valeurs? Partagez tout cela avec moi!

P.S.: Pour vous quitter sur une note positive, j'aimerais partager avec vous la bonne nouvelle suivante. À la fin mai, Los Angeles est devenu la plus grande ville à bannir les sacs de plastiques de ses commerces. Criez avec moi: Youppi! Serons-nous les prochains à faire preuve d'innovation? Je l'espère!
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