vendredi 17 décembre 2010

Esprit éparpillé

Certains avancent que le Q.I. d'une femme diminue pendant la grossesse et l'allaitement, à cause des débalancements hormonaux. D'autres disent que ce n'est pas vrai du tout. Peu importe ce que les scientifiques en disent, je peux vous confirmer que mes performances intellectuelles - peut-être autres aussi - ont été affectées par la grossesse et, maintenant, la maternité.
  • Pensant décongeler du bouillon, j'ai plutôt ajouté de la compote de pomme à une récente soupe à la citrouille. 
  • Le dernier mot croisé ou sudoku que j'ai complété remonte à 6 mois, et ce, même si je tente de surmonter cette épreuve à chaque occasion qui m'est donnée.
  • Il est devenu assez routinier pour moi de partir pour les emplettes et de ne revenir avec absolument rien dont je n'ai besoin. Ce ne sont pas des excuses de magasineuse mais bien le sort qui est réservé à ma mémoire.
  • Je perds mes lunettes TOUS LES JOURS.
  • J'ai le "shiny ball syndrome" (incapable de me concentrer sur une chose, comme si chaque nouvel objet qui croise mon regard est complètement fascinant... "OOhhh! Shiny!!!"). Ne me parlez pas du dernier livre que j'ai lu, je dois me limiter aux revues et aux livres avec des minis, minis chapitres, mon attention ne se limitant qu'à 1 ou 2 minutes. 
Mon intellect me fait donc défaut ces temps-ci et j'ai vraiment du mal à vivre avec les effets secondaires de ma condition. Mais il y a un autre effet secondaire qui accompagne mon cerveau affecté... ma petite fille. Et il n'y a pas une erreur, mésaventure, ni même une invitation à devenir membre de MENSA qui me ferait regretter l'arrivée de ma petite princesse.

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